La naissance de Moussa 

Les parents de Moussa , Amram et Yokébed, sont tous deux issus de la tribu de Levi. Suite à la prédiction faite à Pharaon par les mages les plus illustres d’Égypte. Le Pharaon, craignant qu‘il ne naisse effectivement parmi les fils d’Israël un enfant qui lui ravirait son trône et tout son pouvoir, avait décidé que tous les nouveau-nés israélites seraient assassinés au berceau. C’était, à ses yeux, la meilleure façon d’enrayer le mal à la racine. Après la naissance de Moussa , sa mère le cacha durant trois jours. Alors Allah  inspira à la mère de confier l’enfant au fleuve. Elle plaça alors son fils dans un couffin, et elle le déposa sur les rives du Nil.

Allah  dit : “Et Nous révélâmes à la mère de Moïse (ceci) : “Allaite-le. Et quand tu craindras pour lui, jette-le dans le flot. Et n'aie pas peur et ne t'attriste pas : Nous te le rendrons et ferons de lui un Messager".” (Sourate 28/7)

Moussa  dans le palais du Pharaon

Par précaution, la pauvre mère recommanda à sa fille de le suivre de loin. Depuis la rive du fleuve, la jeune fille vit le couffin récupéré par la fille de Pharaon. Assia, la femme du pharaon, supplia ce dernier pour garder cet enfant et de l’élever comme son fils, qu’elle avait toujours attendu. Le pharaon dit donc de lui laisser la vie sauve et accepte qu’il grandisse dans son palais. Allah  dit : “Nous t‘avons déjà favorisé une première fois lorsque Nous révélames à ta mère ce qui à fût révélé : “Mets-le dans le coffret, puis jette celui-ci dans les flots pour qu'ensuite le fleuve le lance sur la rive ; un ennemi à moi et à lui le prendra". Et J'ai répondu sur toi une affection de Ma part, afin que tu sois élevé sous Mon œil. Et voilà que ta sœur (te suivait en) marchant et disait : " Puis-je vous indiquer quelqu'un qui se chargera de lui ? "  Ainsi Nous te rapportâmes à ta mère afin que son œil se réjouisse et qu'elle ne s'afflige plus. ..." (Coran 20/37-40).

Allah  dit : " Les gens du Pharaon le recueillirent, pour qu'il leur soit un ennemi et une source d’affliction. Pharaon, Hāmān et leurs tsoldats étaient fautifs. La femme de Pharaon dit : " (Cet enfant) réjouira mon œil et le tien ! Ne le tuez pas? Il pourrait nous être utile ou le prendrons-nous pour fils." Ils ne pressentaient rien." (Coran 28/8-9)

Moussa revient à sa mère

Le bébé refusait de se nourrir et bien qu’on lui ait présenté les meilleures nourrices du pays, il continuait de s’abstenir de toute nourriture. Malgré tous leurs efforts, personne n’était parvenu à satisfaire la faim du bébé. En désespoir de cause, Assia ordonna à ses servantes de prendre l’enfant et de chercher partout dans la cité une nourrice que l’enfant accepterait enfin. De son côté, la sœur de Moussa  s’était approchée du palais dans l’espoir de recueillir quelques informations qu’elle pourrait rapporter chez elle pour tranquilliser sa mère. Ce fut donc avec une grande satisfaction que les servantes sortir en quête d’une nourrice. Alors, elle se hasarda à insinuer qu’elle connaissait une nourrice qui accepterait bien de se charger de cet enfant. Il demanda donc à la femme de devenir la nourrice du bébé contre une rétribution. Cette dernière accepta.

Allah  dit : " Nous lui avions interdit auparavant (le sein) des autres nourrices. Elle (la sœur de Moïse) dit donc : " Voulez-vous que je vous indique les gens d'une maison qui s’en chargeront pour vous tout en étant bienveillants à son égard ?..."  " (Coran 28/12)

La coutume voulait que la nourrice emmène chez elle l’enfant dont elle avait la charge et c’est ainsi que se réalisa la promesse d’Allah , comme le rapporte le Coran : "Ainsi Nous le rendîmes à sa mère, afin que son œil se réjouisse, qu'elle ne s'affligeât pas et qu'elle sût que la promesse d'Allah est vraie. Mais la plupart d'entre eux ne savent pas." (Sourate 28/13). L’enfant vécut donc sa première année auprès de sa véritable mère et personne ne savait que Moussa ne se trouvait pas seulement avec sa nourrice, mais avec sa véritable mère.

La vie de Moussa auprès du pharaon

Selon les gens de livre, on raconte qu'un jour Moussa  jouant sur les genoux du Pharaon, lui dérobe sa couronne. Y voyant un mauvais présage, les mages du monarque suggèrent à celui-ci la mise à mort immédiate de l'enfant. Cependant, le prêtre de Médian, propose de mettre à l'épreuve ce qui n'était peut-être que jeu d'enfant, et fait placer Moussa  devant un plateau de diamants et de braises ardentes. Moussa  se précipite vers le plateau de diamants, mais trébuche (suite à l'intervention de Djibril) vers les braises ardentes. Dans sa frayeur, il porte ses doigts à la bouche et se brûle la langue et les lèvres. C'est de là que vient le bégaiement de Moussa . Devenu majeur, Allah  le dota de sagesse et de science.

Allah dit : " Et quand il eut atteint sa maturité et sa pleine formation, Nous lui donnâmes la faculté de juger et une science. C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants." (Coran 28/14)

Moussa quitta l’Égypte

Ibn Kathir relate, un jour, un homme issu des Fils d’Israël sollicita le secours de Moussa contre son ennemi. Moussa  lui asséna un coup de poing fatal. Et puis il regretta son geste, sollicita et obtint le pardon de son Maître.

Allah dit : " Il entra dans la ville à un moment d'inattention de ses habitants. Il y trouva deux hommes qui se battaient ; l’un était de ses partisans et l’autre de ses adversaires. L’homme de son parti l’appela au secours contre leur ennemi. Moïse donna un coup de poing qui l’acheva. (Moïse) dit : " Cela est l’œuvre du Diable. C'est vraiment un ennemi, un égareur évident ". Il dit : " Seigneur, Je me suis fait du tort à moi-même ; pardonne-moi". Et Il lui pardonna. C’est Lui vraiment le Pardonneur, le Miséricordieux ! Il Moïse dit : " Seigneur, grâce aux bienfaits dont tu m'as comblé, jamais je ne soutiendrai les criminels". " (Coran 28:15-17)

Au lendemain, il fut pris de peur et resta vigilant. Moussa vit le même Israélite impliqué dans une autre bagarre. L’homme sollicita encore son soutien. Ce qui suscita la colère de Moussa , et, son interlocuteur, croyant qu’il allait le tuer, dit : "... " il (l'Israélite) dit : "Ô Moïse, veux-tu me tuer comme tu as tué un homme hier ? Tu ne veux être qu'un tyran sur terre ; et tu ne veux pas être parmi les bienfaiteurs"." (Sourate 28/19). Le précité ennemi révéla l’affaire au peuple du Pharaon et ceux-ci se mirent à la recherche de Moussa. Un homme pieux vint informer Moussa  de ce qu’on lui voulait et lui conseilla de quitter l’Égypte : "Et c’est alors qu'un homme vint du bout de la ville en courant et dit : "Ô Moïse, les notables sont en train de se concerter à ton sujet pour te tuer. Quitte (la ville). C'est le conseil que je te donne"." (Sourate 28/20).

La révélation

Moussa s’en alla à Madyan, arrivé devant un puits à Madyan, dans laquelle avait vécu le peuple de Shu'ayb, et trouva deux jeunes filles dans l'attente que le puits se libère.

Allah dit : "Et quand il fut arrivé au point d'eau de Madyan, il y trouva un attroupement de gens abreuvant (leurs bêtes) et il trouva aussi deux femmes se tenant à l'écart et retenant (leurs bêtes). II dit : "Que voulez-vous ?" Elles dirent : "Nous n'abreuverons que quand les bergers seront partis ; et notre père est fort âgé". II abreuva (Ies bêtes) pour elles puis retourna à l'ombre et dit : "Seigneur, j'ai grand besoin du bien que tu feras descendre vers moi." " (Coran 28/23-24)

Moïse, à ce moment, n’espérait probablement qu’une tranche de pain ou une poignée de dattes, mais Allah lui apporta plutôt la sécurité, de la nourriture et une famille. Après son invocation, Allah lui envoyait Son secours, une des deux femmes revint voir Moïse.

Allah dit : " Puis l'une des deux femmes vint à lui, d'une démarche timide, et lui dit : 'Mon père t'appelle pour te récompenser d'avoir abreuvé pour nous". Et quand il fut venu auprès de lui et qu'il lui eut raconté son histoire, il (le vieillard) dit : 'N'aie aucune crainte : tu as échappé aux gens injustes"." (Coran 28/25)

Moussa  a accepté, en son âme et conscience, la proposition de son futur beau-père de lui faire épouser une de ses filles et a pris Allah  comme Garant de ce qu'ils ont convenu ensemble. Mieux encore, il a respecté pleinement son engagement et même plus, c'est-à-dire en restant dix ans et non huit à son service. Donc, Moussa  épousa l'une des filles du noble patriarche, une fois le délai terminé, il retourne en Égypte en compagnie de sa femme.

Arrivé à Tor, Allah  en lui adressant directement la parole. Allah  dit : " Lorsqu'il arriva, on l'appela, - béni soit Celui qui est dans le feu et Celui qui est tout autour, et gloire à Allah, le Seigneur de l'univers. "Ô Moïse ! C’est Moi, Allah le Tout-Puissant, le Sage. " (Coran 27/8-9)

Allah dit : " Puis, lorsque Moïse eut accompli la période convenue et qu'il se mit en route avec sa famille, il vit un feu du côté du Mont. Il dit a sa famille : " Attendez-moi ici. J’ai vu du feu. Peut-être vous en rapporterai-je une nouvelle ou un tison de feu afin que vous vous réchauffiez. " (Coran 28/29)

Allah  dit : "Lorsqu'il vit du feu, il dit à sa famille : "Restez ici ! Je vois du feu de loin ; peut-être vous en apporterai-je un tison, ou trouverai-je auprès du feu de quoi me guider". Puis, lorsqu'il y arriva, il fut interpellé : "Moïse ! Je suis ton Seigneur. Enlève tes sandales : car tu es dans la vallée sacrée, Tuwâ. Moi, je t'ai choisi. Écoute donc ce qui va être révélé. Certes, c'est Moi Allah : point de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la Salât pour te souvenir de Moi. L'Heure va certes arriver. Je la cache à peine, pour que chaque âme soit rétribuée selon ses efforts." (Coran 20/10-15).

Allah  dit : " Certes, C'est Moi Allah : point de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la Salât pour te souvenir de Moi. L’Heure va certes arriver. Je la cache à peine, pour que chaque âme soit rétribuée selon ses efforts. Que celui qui n’y croit pas et qui suit sa propre passion ne t’en détourne pas, sinon tu périras." (Coran 20/14-16)

Moïse tenait un bâton à la main ; Allah  lui demanda quel était ce bâton et à quoi il lui servait (Allah  savait évidemment la réponse).  Celui-ci répondit : " C’est mon bâton sur lequel je m’appuie, qui me sert à effeuiller (les arbres) pour mes moutons et j’en fais aussi d’autres usages." (Coran 20/18)  Sachant que son bâton n’avait rien de particulier.  Mais Allah  lui demanda de le jeter au sol.

1ᵉ miracle : Allah lui ordonna de jeter son bâton par terre qui se transforma en serpent. Allah  dit : " Et : "Jette ton bâton" Puis quand il le vit se remuer comme un serpent, il tourna le dos sans même se retourner. "Ô Moïse ! Approche et n'ai pas peur : tu es du nombre de ceux qui sont en sécurité. " (Coran 28/31)

2ᵉ miracle : Allah  : " Introduis ta main dans l’ouverture de ta tunique : elle en ressortira d’une blancheur sans aucun mal. Et serre ton bras contre toi pour ne pas avoir peur. Voilà donc deux preuves de ton Seigneur pour Pharaon et ses notables. Ce sont vraiment des gens pervers. " (Coran 28/32)

Allah  lui dit ensuite de s’adresser au Pharaon muni de ces deux miracles dans l’espoir qu’il allait se souvenir ou craindre (Allah). En effet, sa tyrannie et sa corruption avaient atteint leur maximum, conformément à ces propos d'Allah ⁣ : "Allez vers Pharaon : il s’est vraiment rebellé. Puis, parlez-lui gentiment. Peut-être se rappellera-t-il ou (Me) craindra-t-il ? Ils dirent : "Ô notre Seigneur, nous craignons qu’il ne nous maltraite indûment, ou qu’il dépasse les limites". Il dit : "Ne craignez rien. Je suis avec vous : J'entends et Je vois. Allez donc chez lui ; puis, dites-lui : "Nous sommes tous deux, les messagers de ton Seigneur. Envoie donc les Enfants d’Israël en notre compagnie et ne les châtie plus. Nous sommes venus à toi avec une preuve de la part de ton Seigneur. Et que la paix soit sur quiconque suit le droit chemin ! Il nous a été révélé que le châtiment est pour celui qui refuse d'avoir foi et qui tourne le dos"." (Coran 20/43-48).

Haroun (Aaron) était le frère de Moussa  et sur la demande de celui-ci pour renforcer Moussa  dépêché auprès de Pharaon afin de l’inviter à adorer Allah : "Et par Notre miséricorde, Nous lui donnâmes Aaron son frère comme prophète."(Coran 19/53).

Moussa  et Haroun invitent le Pharaon à adorer Allah

Moussa et Haroun  se rendirent auprès du Pharaon et lui transmirent le message. Ce dernier interrogea Moussa  en ces termes : " "Et qu’est-ce que le Seigneur de l’univers ?" dit Pharaon." (Coran 26/23). A la question, Moussa dit : "Le Seigneur des cieux et de la terre et de ce qui existe entre les eux..." (Coran 26/24). Et puis il lui demanda de fournir la preuve de la véracité de sa prophétie :  "Si tu es venu avec un miracle, dit (Pharaon), apporte-le donc, si tu es du nombre des véridiques." Il jeta son bâton et voilà que c’était un serpent évident. Et il sortit sa main et voilà qu’elle était blanche (éclatante), pour ceux qui regardaient." (Coran 7/106-108). Comme il constate ce qui venait de se passer, Pharaon et son entourage accusèrent Moussa  d’avoir fait usage de la magie. Alors, ils rassemblèrent leurs magiciens et convoquèrent les gens à la journée de Décoration. Les magiciens jetèrent leurs cordes et leurs bâtons.

Allah  dit : " Il dit : " Es-tu venu, ô Moïse, pour nous faire sortir de notre terre avec ta magie ? Nous t'apporterons assurément une magie semblable.  Fixe entre nous et toi un rendez-vous, auquel ni nous ni toi ne manquerons, dans un lieu convenable"  Alors Moïse dit : " Votre rendez-vous, c'est le jour de la fête.  Et que les gens se rassemblent dans la matinée ". " (Coran 20/57-59)

Allah  dit : " "Jetez" dit-il. Puis lorsqu'ils eurent jeté, ils ensorcelèrent les yeux des gens et les épouvantèrent, et vinrent avec une puissante magie. Et Nous révélâmes à Moïse : "Jette ton bâton". Et voilà que celui-ci se mit à engloutir ce qu’ils avaient fabriqué. Ainsi la vérité se manifesta et ce qu’ils firent fût vain. Ainsi ils furent battus et se trouvèrent humiliés. Et les magiciens se jetèrent prosternés. Ils dirent : "Nous croyons au Seigneur de l'Univers, au Seigneur de Moïse et d'Aaron. " (Coran 7/116-122).

Au bout du compte, Allah  permit à Moussa  de triompher des magiciens et ceux-ci crurent au Maître des Univers. C’est à ce moment que les nobles suggérèrent au Pharaon d’exécuter Moussa  et son peuple pour les empêcher de répandre la nouvelle. Ils tuèrent les garçons et épargnèrent les filles. Moussa recommanda aux fils d’Israël de rester fermes. Et puis, exaspéré, Pharaon et son peuple se mit d’accord pour décimer Moussa  et son peuple. Allah  dit : "Et Pharaon dit : "Laissez-moi tuer Moïse. Et qu’il appelle son Seigneur ! Je crains qu’il ne change votre religion ou qu’il ne fasse apparaître la corruption sur terre". " (Coran, 40/26). Mais au moment où ils se concertèrent pour tuer Moussa, un homme croyant issu de la famille du Pharaon, a défendu Moussa , en disant : " s’il est un menteur, son mensonge se retournera contre lui. En revanche, s’il dit la vérité, une partie de ses menaces se concrétisera… ". L’homme continua d’adresser ses conseils au Pharaon et à son peuple, mais ils ne les acceptèrent pas.

Allah  dit : " Et un homme croyant de la famille de Pharaon, qui dissimulait sa foi dit : " Tuez-vous un homme parce qu’il dit " Mon Seigneur est Allah ?" Alors qu’il est venu à vous avec des preuves évidentes de part de votre Seigneur ? S’il est menteur, son mensonge sera à son détriment ; tandis que s'il est véridique, alors une partie de ce dont il vous menace tombera sur vous". ..." (Coran 40/28) Et poursuivit : " "Ô mon peuple, triomphant sur la terre, vous avez la royauté aujourd'hui. Mais qui nous secourra de la rigueur d’Allah si elle nous vient ?" Pharaon dit : "Je ne vous indique que ce que je considère bon. Je ne vous guide qu’au sentier de la droiture." (Coran 40/29).

Le châtiment

Donc, Moussa  continua d’appeler Pharaon et son peuple à sa religion à l’aide de belles paroles. Ce qui ne les rendit que plus enracinés dans leur attitude marquée par l’orgueil. C’est alors que Moussa invoqua Allah  contre eux, et ce dernier les châtia à l’aide de la disette, de la sécheresse et d’un manque de récolte, dans l’espoir de les amener à se repentir. Mais ils ne se soumirent pas. Bien au contraire, ils persistèrent dans leurs crimes et leur tyrannie. C’est pourquoi Allah  déversa sur eux toutes sortes d’épreuves dans l’espoir d’obtenir leur retour.

Allah  dit : " Nous avons alors éprouvé les gens de Pharaon par des années de disette et par une diminution de fruits afin qu’il se rappelle.  Et quand le bien-être leur vint, ils dirent : " Cela nous est dû "  et si mal les atteignait, ils voyaient en Moïse et à ceux qui étaient avec lui un mauvais augure. En vérité, leur sort dépend uniquement d'Allah ; Mais la plupart ne savent pas.  Et ils dirent : "Quel que soit le miracle que tu nous apportes pour nous fasciner, nous ne croirons pas en toi". Et Nous avons alors envoyé sur eux l'inondation, les sauterelles, les poux (ou la calandre), les grenouilles et le sang, comme signes explicites. Mais ils s'enflèrent d’orgueil et demeurèrent un peuple criminel.  Et quand le châtiment les frappa, ils s’écrièrent : " Ô Moïse, invoque pour nous ton Seigneur en vertu de l’engagement qu'Il t'a donné. Si tu éloignes de nous le châtiment, nous croirons certes en toi et laisserons partir avec toi les enfants d’Israël". Et quand Nous eûmes éloigné d’eux le châtiment  jusqu’au terme fixé qu’ils devaient atteindre, voilà qu'ils violèrent leur engagement. Alors Nous Nous vengés d'eux; Nous les avons noyés dans les flots, parce qu'ils traitaient de mensonges Nos signes et n’y prêtaient aucune attention." (Coran 7/130-136)

L’ordre de quitter l’Égypte et le grand miracle

Devant l’ampleur de la tyrannie du Pharaon, Allah émit un ordre qui apporta le soulagement, Il ordonna à Moussade faire sortir secrètement les fils d’Israël de l’Égypte. Mis au courant, Pharaon mobilisa une grande armée, afin de rattraper Moussa et son peuple avant qu’ils n'atteingnent la mer rouge. Là, Allah  sauva Moussa  et son peuple, mais laissa se noyer Pharaon ainsi que ses soldats. C’est à ce propos que le Très Haut dit ceci : "Et Nous révélâmes à Moïse (ceci) : "Pars de nuit avec Mes serviteurs, car vous serez poursuivis". Puis, Pharaon envoya des rassembleurs (dire) dans les villes : "Ce sont, en fait, une bande peu nombreuse, mais ils nous irritent, tandis que nous sommes tous vigilants". Ainsi, Nous les fîmes donc sortir des jardins, des sources, des trésors et d’un lieu de séjour agréable. Il en fut ainsi ! Et Nous les donnâmes en héritage aux enfants d'Israël. Au lever du soleil, ils les poursuivirent. Puis, quand les deux partis se virent, les compagnons de Moïse dirent : "Nous allons être rejoints". Il dit : "Jamais, car j’ai avec moi mon Seigneur qui va me guider". Alors Nous révélâmes à Moïse : "Frappe la mer de ton bâton". Elle se fendit alors, et chaque versant fut comme une énorme montagne. Nous fîmes approcher les autres (Pharaon et son peuple). Et Nous sauvâmes Moïse et tous ceux qui étaient avec lui ; ensuite Nous noyâmes les autres. Voilà bien là un prodige, mais la plupart d'entre eux ne croient pas. Et ton Seigneur, c’est en vérité Lui le Tout Puissant, le Très Miséricordieux." (Coran 26/52-68).

C’est ainsi que Pharaon ainsi que ses soldats moururent. Sachant qu’il allait se noyer, Pharaon crut (en Allah), mais il n’en tira aucun profit.

 Allah  : " Et Nous fîmes traverser la mer aux enfants d’Israël. Pharaon et ses armées les poursuivirent avec acharnement et inimitié. Puis, quand la noyade l'eut atteint, il dit : " Je crois qu'il n'y d'autre divinité que Celui en qui ont cru les enfants d’Israël. et je suis du nombre des soumis" (Allah dit) : "Maintenant ? Alors qu'auparavant tu as désobéi et que tu as été du nombre des corrupteurs ! Nous allons aujourd’hui épargner ton corps afin que tu deviennes un signe à tes successeurs. Cependant beaucoup de gens ne prêtent aucune attention à Nos signes (d'avertissement). " (Coran10/90-92).

Allah sauva son corps, afin qu’il serve de source de méditation pour les générations postérieures. Les partisans du Pharaon furent châtiés ici-bas par la noyade dans la mer, puis dans l’au-delà par un châtiment très intense : " le Feu, auquel ils sont exposés matin et soir. "Et le jour où l’Heure arrivera (il sera dit) : "Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment". Et quand ils se disputeront dans le Feu, les faibles diront à ceux qui s’enflaient d’orgueil : "Nous vous avions suivis : pourriez-vous nous préserver d'une partie du feu ?" " (Coran 40/46-47).

L'ingratitude des fils d’Israël

Les fils d’Israël constatèrent les miracles de Moussa  dont le dernier fut leur sauvetage de la noyade et de leurs ennemis. Ces miracles étaient censés assez forts pour extirper les racines de l’idolâtrie de leurs cœurs. Cependant, l’idolâtrie rebondissait en leur sein d’une période à l’autre. Moussa  affronta des terreurs dans le cadre de son effort pour les ramener au culte d’Allah, l’Unique. Parmi les moments terrifiants, il y a ceux-ci : Après avoir traversé la mer, ils arrivèrent chez des idolâtres et les compagnons de Moussa  lui demandèrent de leur trouver une idole pour qu’ils puissent l’adorer. Moussa leur dit : "Et Nous avons fait traverser la Mer aux Enfants d'Israël. Ils passèrent auprès d'un peuple attaché à ses idoles et dirent : "Ô Moïse, désigne-nous une divinité semblable à leurs dieux." Il dit : "Vous êtes certes des gens ignorants. Le culte, auquel ceux-là s'adonnent, est caduc ; et tout ce qu'ils font est nul et sans valeur." Il dit : "Chercherai-je pour vous une autre divinité qu'Allah, alors que c'est Lui qui vous a préférés à toutes les créatures (de leur époque) ?" " (Coran 7/138-140).

Les fils d’Israël se dirigèrent ensuite vers la Terre sainte, éprouvèrent de la soif au cours de leur marche et s’en plaignirent auprès de Moïse qui implora son Maître  pour leur donner à boire. Loin de se montrer reconnaissants, ils se mirent à multiplier les demandes : "Nous les répartîmes en douze tribus, (en douze) communautés. Et Nous révélâmes à Moïsa, lorsque son peuple lui demanda de l'eau : "Frappe le rocher avec ton bâton." Et voilà qu’en jaillirent douze sources. Chaque tribu sut son abreuvoir. Nous les couvrîmes de l'ombre du nuage, et fîmes descendre sur eux la manne et les cailles : "Mangez des bonnes choses que Nous vous avons attribuées." Et ce n’est pas à Nous qu’ils ont fait du tort, mais c’est à eux-mêmes qu’ils en faisaient. " (Coran 7/160). Ils exprimèrent leur plainte en ces termes : " Et (rappelez-vous) quand vous dîtes : "Ô Moïse, nous ne pouvons plus tolérer une seule nourriture. Prie donc ton Seigneur pour qu’Il nous fasse sortir de la terre ce qu’elle fait pousser, de ses légumes, ses concombres, son ail (ou blé), ses lentilles et ses oignons !" - Il vous répondit : "voulez-vous échanger le meilleur pour le moins bon ? Descendez donc à n'importe quelle ville ; vous y trouverez certainement ce que vous demandez !". L’avilissement et la misère s’abattirent sur eux ; ils encoururent la colère d’Allah. Cela est parce qu’ils reniaient les révélations d’Allah, et qu’ils tuaient sans droit les prophètes. Cela parce qu’ils désobéissaient et transgressaient." (Coran 2/61).

Moïse et les siens continuèrent leur voyage. Arrivés à proximité de Jérusalem (AI-Qouds), les Enfants d'Israël apprirent que la Terre sainte était habitée par des peuples hostiles et despotes, notamment les Héthéens, les Cananéens et les Phlégréens. Moïse leur ordonna d'y entrer et de les combattre, afin de les en chasser, car Ie Seigneur leur a promis cette terre, par la parole d'Abraham son ami intime, et de Moïse, son interlocuteur. Mais les Enfants d'Israël refusèrent et désobéirent à leur Messager.

Allah  dit : "Ô mon peuple ! Entrez dans la Terre sainte qu'Allah vous a prescrite. Et ne revenez point sur vos pas (en refusant de combattre) car vous retourneriez perdants. Ils dirent : "Ô Moïse, il y a là un peuple de géants. Jamais nous n'y entrerons jusqu'à ce qu'ils en sortent. S'ils en sortent, alors nous y entrerons." Deux hommes d'entre eux qui craignaient Allah et qui étaient comblés par Lui de bienfaits dirent : "Entrez chez eux par la porte ; puis quand vous y serez entrés, vous serez sans doute les dominants. Et c'est en Allah qu'il faut avoir confiance, si vous êtes croyants". Ils dirent : "Ô Moïse ! Nous n'y entrerons jamais, aussi longtemps qu'ils y seront. Va donc, toi et ton Seigneur, et combattez tous deux. Nous restons là où nous sommes." (Coran 5/21-24)

C'est ainsi qu'ils furent punis, pour leur refus d'obéir à leur Messager, par une errance de quarante années continue dans Ie désert.

Allah  dit : " II (Allah) dit : "Eh bien, ce pays leur sera interdit pendant quarante ans, durant lesquels ils erreront sur la Terre. Ne te tourmente donc pas pour ce peuple pervers"."  (Coran 5/26).

Le livre révélé à Moussa  : La Thora

Allah avait promis à Moussa de lui révéler un livre contenant des prescriptions et des proscriptions destinées aux fils d’Israël. Après la mort du Pharaon, Moussa demanda à Allah de lui remettre ce livre. Allah  lui donna l’ordre de jeûner quarante jours.

Allah  dit : " Et Nous donnames à Moïse rendez-vous pendant trente nuits, et Nous complétâmes par dix, de sorte que le temps fixé par son Seigneur se termina au bout de quarante nuits. Et Moïse dit à son frère, (Aaron) : " Remplace-moi auprès de mon peuple, et agis en bien, et ne suis pas le sentier des corruptieur. » Et lorsque Moïse vint à Notre rendez-vous et que son Seigneur lui eût parlé, il dit : " Ô mon Seigneur, montre Toi à moi pour que je puisse Te voir. " Il dit : " Tu ne Me verras pas, mais regarde le Mont : s'il tient en sa place, alors tu Me verras." Mais lorsque son Seigneur manifesta au Mont, Il le pulvérisa, et Moïse s’effondra, foudroyé. Lorsqu’il se fut remis, il dit : "Gloire à Toi ! À Toi je me repens; et je suis le premier des croyants." Et Allah dit : "Ô Moïse, Je t’ai préféré à tous les hommes par Mes messages et Ma paroles. Prends donc ce que Je te donne et sois du nombre des reconnaissants. " (Coran 7/142-144)

Ce faisant, il se fit remplacer auprès de son peuple par son frère Aaron . Et puis Allah lui révéla la Thora près du Mont Tûr. Ce livre contient des sermons et traite de tout. Rentré auprès de son peuple, Moïse découvrit qu’ils adoraient un veau fabriqué à partir de bijoux en or des gens qu'ils avaient fondu et façonné un veau d’or. Sâmiri, l'initiateur de l'idée, leur avait dit : "... C'est votre divinité et la divinité de Moïse ; il a donc oublié".

Allah  dit : " Puis il en a fait sortir pour eux un veau, un corps à mugissement. Et ils ont dit : "C'est votre divinité et la divinité de Moïse ; il a donc oublié ! " Quoi ! Ne voyaient-ils pas qu’il (le veau) ne leur rendait aucune parole et qu’il ne possédait aucun moyen de leur nuire ou de leur faire du bien ? Certes, Aaron leur avait bien dit auparavant : "Ô mon peuple, vous êtes tombés dans la tentation (à cause du veau). Or, c'est le Tout Miséricordieux qui est vraiment votre Seigneur. Suivez-moi donc et obéissez à mon commandement". " (Coran 20/88-90).

Ceci suscita la colère de Moïse , son peuple, qui avait été témoin du pouvoir et de la grandeur d'Allah , se rebellait  et ne ressentait aucune craindre la colère d'Allah . Il les blâma, leur expliqua la vérité, brûla le veau et infligea a Sâmiri qui fut bani. Les fils d’Israël regrettèrent d’avoir adoré le veau.

Allah  dit ; " Et (rappelez-vous) lorsque Moïse dit à son peuple : " Ô mon peuple, certes vous vous êtes fait du tort à vous-mêmes en prenant le Veau pour idole. Revenez donc à votre Créateur ; puis tuez donc les coupables vous-mêmes ; ce sera mieux pour vous, auprès de votre Créateur !". C'est ainsi qu'Il agréa votre repentir ; car c’est Lui, certes, l'Accueillant au repentir, le Miséricordieux !" (Coran 2/54)

Par la suite, Moussa choisit parmi eux soixante-dix hommes et se rendit en leur compagnie au mont Tûr, afin qu’ils y obéissent à Allah et expriment leur regret de ce qu’ils avaient fait. Alors que Moïse s’entretenait avec Allah , certains des compagnons de ce dernier ne crurent pas que c’est Allah qui s'entretenait avec Moussa . Par conséquent, ils lui désobéirent et lui dirent : montre-nous Allah ouvertement : " Et (rappelez-vous) lorsque vous dites : "Ô Moïse, nous ne te croirons qu'après avoir vu Allah clairement" !... Alors la foudre vous saisit tandis que vous regardiez. Puis Nous vous ressuscitâmes après votre mort afin que vous soyez reconnaissants." (Coran 2/55-56). Les soixante-dix hommes furent frappés d’un éclair et tombèrent raides morts. Moïse implora Allah , pour les ressusciter.

Les fils d’Israël désobéissaient à Moussa .

Quand Moïseretourna auprès de son peuple porteur de la Thora. Allah  dit : "(Et rappelez-vous) quand Nous avons contracté un engagement avec vous et brandi au-dessus de vous le Mont : "Tenez ferme ce que Nous vous avons donné et souvenez-vous de ce qui s’y trouve afin que vous soyez pieux !" Puis vous vous en détournâtes après vos engagements, n'eût été donc la grâce d'Allah et Sa miséricorde, vous seriez certes parmi les perdants." (Coran 2/63-64). Et puis Moïse  donna aux fils d’Israël l’ordre de l’accompagner en terre sainte. Ils le suivirent puis éprouvèrent de la crainte à cause des redoutables habitants de ce pays. Ce qui les conduisit à désobéir encore à Moussa et à se révolter contre lui : "Ils dirent : "Moïse ! Nous n’y entrerons jamais, aussi longtemps qu’ils y seront. Va donc, toi et ton Seigneur, et combattez tous deux. Nous restons là où nous sommes". " (Coran 5/24). Moussa invoqua Allah  contre eux et Allah  exauça sa prière et l’informa que l’accès de la Terre sainte leur était interdit et qu’ils erreraient durant quarante ans et qu’ils n’avaient à s’attrister pour leur sort : "Il dit : "Seigneur  ! Je n’ai de pouvoir, vraiment, que sur moi-même et sur mon frère : sépare-nous donc de ce peuple pervers". Il (Allah) dit : "Eh bien, ce pays leur sera interdit pendant quarante ans, durant lesquels ils erreront sur la terre. Ne te tourmente donc pas pour ce peuple pervers"." (Coran 5/25-26).

Allah avait procuré aux fils d’Israël de nombreux bienfaits. Il les avait sauvés du Pharaon, leur avait procuré de bonnes subsistances, désigné des prophètes et des rois en leur sein et les avait préférés à tous les humains. Mais ils étaient restés ingrats devant ces bienfaits et ne s’étaient jamais montrés reconnaissants : " (Souvenez-vous) Lorsque Moïse dit à son peuple : "Ô mon peuple  ! Rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous, lorsqu'Il a désigné parmi vous des prophètes. Et Il a fait de vous des rois. Et Il vous a donné ce qu’Il n’avait donné à nul autre aux mondes." (Coran 5/20).

L’intercesion du Prophète ﷺ  le jour du jugement

 

 

Anas (رضي الله عنه) rapporte que le Prophète ﷺ a dit :

Les croyants se rassembleront le Jour de la Résurrection et diront : Ne devrions-nous pas demander [à quelqu’un] qu’il intercède pour nous auprès de notre Seigneur ? Alors ils viendront à Adam et ils diront : Tu es le Père de l’humanité; Allah t’a créé de Sa main et Il fit se prosterner Ses anges devant toi et Il t’a enseigné les noms de toutes choses, alors intercède pour nous auprès de ton Seigneur pour qu’Il nous soulage de l’endroit où nous sommes. Et il dira : je ne suis pas en position [pour faire cela] – et il mentionnera son péché (la faute qu’il a commise en mangeant du fruit de l’arbre qui lui a été interdit). Il leur dira : Allez voir Nouh (Noé), car il a été le premier messager qu’Allah envoya aux habitants de la terre. Alors ils iront à lui et il dira : je ne suis pas en position [pour faire cela] – et il rappellera la faute qu’il a commise en adressant à son Seigneur une demande (au sujet de son fils) alors qu’il n’en détenait aucune science.

Il leur dira : Allez voir l’Ami du Miséricordieux (Abraham). Alors ils iront à lui et il dira : je ne suis pas en position [pour faire cela]. Allez voir Moussa (Moïse), un serviteur auquel Allah a parlé et auquel il a donné la Torah. Alors ils iront à lui et il dira : je ne suis pas en position [pour faire cela] – et il rappellera la faute qu’il a commise en tuant un homme. Il dira : Allez voir Issa (Jésus), le serviteur et messager d’Allah, le Verbe et l’Esprit d’Allah. Alors ils iront à lui et il dira : je ne suis pas en position [pour faire cela]. Allez voir Mohammad ﷺ, un serviteur auquel Allah a pardonné toutes ses fautes, passés et futurs.

Alors ils viendront à moi et je m’avancerai pour demander la permission d’accéder auprès de mon Seigneur, et on m’accordera cette autorisation. Et quand je verrai mon Seigneur, je me prosternerai. Il me laissera ainsi autant de temps qu’Il lui plaira, et alors Il me dira : Relève ta tête. Demande et il te sera accordé. Parle et tu seras entendu. Intercède et ton intercession sera acceptée. Alors, je léverai la tête et Le louerai d’une louange qu’Il m’enseignera.

Alors, j’intercéderai et Il me donnera une limite [pour le nombre de gens], et je les ferai entrer au Paradis. Je retournerai ensuite à Lui, et quand je verrai mon Seigneur [je me prosternerai] comme avant. Alors j’intercéderai et Il me donnera une limite [pour le nombre de gens] et je les ferai entrer au Paradis. Alors, je retournerai une troisième fois, puis une quatrième, et je dirai : Il ne reste en Enfer que ceux que le Coran a confiné et ceux qui doivent y rester pour l’éternité. [Al-Boukhari et Muslim]

Dans une autre version de Al-Bukhari, le hadith se termine ainsi :
Sortira de l’Enfer celui qui a dit : « Il n’y a pas de divinité autre qu’Allah » et qui a dans son coeur de la bonté du poids d’un grain de blé. Puis sortira de l’Enfer celui qui a dit : « Il n’y a pas de divinité autre qu’Allah » et qui a dans son coeur de la bonté du poids d’un grain d’orge. Puis Sortira de l’Enfer celui qui a dit : « Il n’y a pas de divinité autre qu’Allah » et qui a dans son coeur de la bonté du poids d’un atome.

La commission invite tous les musulmans a aller s'inscrire avant le 31 DECEMBRE 2025

Le Prophète ﷺ a dit: « Celui qui dit 100 fois dans une journée : « Il n’y a aucune divinité (digne d’être adorée) en dehors d’Allah, Seul, sans associé, à Lui la Royauté et la Louange, et Il est capable de toute chose (Lâ ilâha illa-llâhu, wahdahu lâ sharîka lahu, lahul-mulku wa lahul-hamdu, wa Huwa ‘alâ kulli shay-in Qadîr)» aura la récompense de celui qui aura affranchi dix esclaves. Cent bonnes actions lui seront inscrites, cent péchés lui seront effacés et ces paroles seront pour lui une protection contre Satan la journée durant jusqu’au soir. En outre, personne n’aura accompli une œuvre meilleure que la sienne à part celui qui en récite davantage.
Et celui qui dit cent fois par jour : « Gloire à Dieu et louange à Lui (Subhan-Allâhi wa bihamdih) » se verra pardonner ses péchés, même s’ils sont aussi nombreux que l’écume de la mer. » Sahih Muslim 2691

Le Prophète ﷺ a dit: « Allah, béni et exalté, rassemblera les gens (le jour de la Résurrection). Les croyants se lèveront et le Paradis leur sera rapproché. Ils iront trouver Adam et lui diront : « O notre père ! Demande qu’on nous ouvre l’accès au Paradis. » Il répondra alors : « Et qu’est-ce qui vous a fait sortir du Paradis si ce n’est le péché commis par votre père ? Je ne suis pas digne de cela, adressez-vous donc plutôt à mon fils Abraham, l’ami intime d’Allah. » Ils iront alors trouver Abraham, ce dernier dira : « Je ne suis pas digne de cela, allez plutôt trouver Moise, celui à qui Allah a parlé directement. » Ils iront trouver Moise qui leur dira : « Je ne suis pas digne de cela, adressez-vous à Jésus, Verbe et Esprit d’Allah. » Jésus dira : « Je ne suis pas digne de cela. » Ils iront alors trouver Muhammad ﷺ qui se lèvera et à qui on permettra [l’intercession]. Le dépôt et les liens de parenté se tiendront de part et d’autre du pont (sirat). Le premier d’entre vous traversera ce pont à la vitesse de l’éclair. » Je dis alors au Prophète ﷺ : « Toi qui m’es plus cher que père et mère, comment peut-on se représenter la vitesse de l’éclair ? » Le Prophète ﷺ répondit : « Ne voyez-vous pas comment l’éclair traverse (le ciel) en un clin d’œil ? Le suivant traversera le pont à la vitesse du vent, un autre à la vitesse d’un oiseau. La vitesse à laquelle les hommes traverseront le pont sera fonction de leurs œuvres. Votre Prophète se tiendra près du pont en disant : « Seigneur, préserve-les ! Préserve-les ! », jusqu’à ce que les œuvres des gens ne leur suffiront plus (afin de passer le pont). C’est alors qu’un homme ne pourra avancer qu’en rampant. De chaque côté du pont, seront accrochées des pinces chargées de saisir ceux qui leur sont désignés. Certains seront griffés de ces pinces mais en réchapperont finalement. D’autres seront jetés et entassés dans le Feu. Par Celui qui tient l’âme d’Abu Hourayra dans Sa Main, la profondeur de l’Enfer équivaut à une distance de soixante-dix années de marche. » [Muslim, riyad as-salihin n°201]

 

La reconnaissance de l’Unicité d’Allah, cette croyance pure qui est le Tawhid, si importante pour le musulman, devrait être comprise dans sa globalité pour atteindre le monothéisme pur et s’écarter de toute forme de chirk (associationnisme). Sans cette compréhension et cette acceptation sincère des Attributs et pouvoirs d’Allah, tout croyant peut même involontairement tomber dans le déni des principes islamiques qui font de lui un être à la recherche de la Satisfaction de notre Créateur.

Alors comment comprendre le Tawhid? Que veut-il dire et qu’englobe t-il vraiment? C’est ce que nous allons voir dans cet article.   

Tawhid définition

Le Tawhid est un fondement du dogme de l’Islam selon lequel le croyant reconnaît qu’Allah est Un Dieu Unique. En résulte la croyance et le témoignage qu’Allah est Un sans rien Lui associer mais aussi l’adoration d’Allah selon les trois principes du Tawhid :

Croire en Allah dans :

1. Sa Seigneurie, Tawhid Rouboubiyah
2. Dans notre adoration, sans rien Lui associer, ni Lui donner d’égal, Tawhid Ilahiyah
3. Dans Ses Attributs et Ses Noms, Asma Allah el Housna wa Sifatih

Revenons maintenant sur chacun de ces points.

1)

Lorsque le croyant embrasse l’Islam c’est qu’il reconnaît qu’Allah est son Seigneur. En effet, il admet dans son coeur et dans son esprit qu’Allah est Celui qui l’a créé et qui a créé toute chose dans l’Univers. Il croit en Lui et sait que c’est Lui qui lui accorde sa subsistance et qu’Il est Celui qui administre toutes les affaires de chacune des créatures sur Terre et dans les Cieux. Par là il croit aussi en son retour vers Lui le Jour de la Résurrection.

C’est une croyance qui n’a même pas été remise en question par les adorateurs polythéistes, même à l’époque des prophètes Ibrahim ou Mohamed, paix et salut sur eux. Ils reconnaissaient en effet qu’Allah est Dieu mais Lui donnaient des associés pour intervenir en leur faveur par exemple.

2)

En croyant en Allah dans Sa Seigneurie, le musulman reconnaît donc qu’Allah est Le Seul Digne d’être adoré, et c’est un point sur lequel se sont toujours basés les conflits religieux. C’est pour cette raison que les Mecquois du temps du prophète Mohamed, paix et salut d’allah sur lui, se sont acharnés sur le bien-aimé. Ils ne voulaient pas abandonner leurs divinités.

Avec ce principe du Tawhid dans l’adoration, les serviteurs d’Allah reconnaissent qu’Il, Exalté soit-Il, est Le Seul que l’on doit :

• aimer plus fort que tout, et que toute personne
• craindre plus que personne d’autre
• adorer sans donner de pouvoir à qui que ce soit ou quoi que ce soit
• dont on doit chercher le Secours
• dont on doit avoir la certitude en la finalité de nos affaires puisqu’elles sont entre Ses Mains
• vers qui on doit chercher refuge et protection
• dont on doit convoiter le bien et la réussite qu’en Lui et que grâce à Lui

Croire en Allah avec un Tawhid sans faille c’est reconnaître que même si tout le monde s’unissait pour nous nuire, personne ne le pourrait et que si tout le monde se réunissait pour nous apporter un quelconque bienfait personne ne le pourrait ! Puisque tout mal qui nous touche ou tout bien qui nous arrive ne le fait que par Sa Volonté.

La peur de Le décevoir est plus grande que celle de tout mal sur la Terre et l’on fait tout pour L’adorer de manière à ce qu’Il ne se détourne pas de nous.

Lorsque l’on cherche une aide on la cherche en Lui. Lorsque l’on a besoin de demander, on Lui demande à Lui. On ne ressent de tranquillité qu’en Sa Présence, même lorsque l’on est seul(e) contre tous.

Le Tawhid c’est tourner sa face vers Lui dans toutes les situations et en toutes occasions ou périodes car convaincus que Lui Seul peut et sait tout.

3)

Dans la reconnaissance de ces principes du Tawhid, le musulman reconnaît qu’il ne peut atteindre un réel monothéisme pur qu’en apprenant à Le connaître. Comment aimer quelqu’un que l’on ne connaît pas ? Comment rechercher refuge ou secours auprès de quelqu’un dont on ne cerne pas bien les pouvoirs. Et à Allah les plus belles analogies !

Le Tawhid c’est donc aussi reconnaître sincèrement qu’Allah a les plus Beaux Noms et Attributs. Reconnaître qu’Il n’est Egal à rien ni personne d’imaginable et donc ne pas Lui donner de ressemblance humaine.

Pour Le connaître quoi de mieux que le Coran ?

Le Tawhid dans le Coran

Voilà quelques versets renfermant les principes du Tawhid :

Tawhid dans l’adoration

• Sourate 11 Houd Verset 123
• Sourate 39 Zumar Verset 66

Tawhid dans la Seigneurie

• Sourate 3 Ali Imran Verset 26
• Sourate 8 Al Anfal Verset 17
• Sourate 33 Al A’raf Verset 54

Tawhid dans Ses Noms et Attributs

• Sourate 112 Al Ikhlass Verset 1
• Sourate 29 Al Ankabout Verset 22

Tawhid dans Sa Seigneurie

• Sourate 18 Kahf Verset 110

Tawhid dans l’adoration

• Sourate 31 Luqman Verset 22

Tawhid dans Ses Noms et Attributs

• Sourate 35 Fatir Verset 2

Tawhid dans Sa Seigneurie

• Sourate 43 Zukhruf Verset 84

Mise en pratique du Tawhid

En résumé, le Tawhid c’est réformer son coeur pour qu’il n’attende rien de personne car tous nos besoins viennent d’Allah et la réponse à toutes nos questions se trouve en Lui.

C’est faire passer la satisfaction d’Allah avant la sienne et L’adorer comme si on Le voyait. Et si notre âme intègre le Tawhid en elle, le corps n’obéit qu’à Allah et tous nos membres s’inclinent devant La Grandeur et La Puissance de son Créateur.

Lorsque le coeur s’est réformé grâce au monothéisme pur, les intentions ne tendent qu’à rechercher la Satisfaction divine, celle d’Allah Seul sans aucune crainte de quiconque, sans aucune attente envers quiconque, sans amour autre que celui qu’on Lui voue.

Allah, azza wa jal, devient Le Centre d’intérêt dans notre vie et tout notre emploi du temps tourne autour de Lui et non l’inverse. On ne recherche plus à caser nos prières et notre adoration quelque part dans le temps, en un moment qui convient à nos intérêts matériels, qui ne froissent pas qui nous croyons être nos supérieurs, alors qu’ils sont nos semblables.

Lorsque le Tawhid est compris, le croyant n’a pas peur que quelqu’un connaisse ses défauts ou ne les dévoile car il sait qu’Allah les connaît aussi, et personne ne peut être plus important à ses yeux que Lui. Il a bien plus peur qu’Allah n’accepte pas son adoration à cause de ses défauts et s’attache à les corriger par amour pour Lui.

Allah devient alors ce qu’Il doit et devrait toujours être dans notre cœur (et ce qu’Il est déjà qu’on le veuille ou non) : Supérieur à toute peur, à tout intérêt, à tout amour ou convoitise.

Qu’Allah nous accorde le Tawhid sincère. Amin !

Le Chirk, qu’Allah nous en préserve

Le péché impardonnable et redouté si l’on s’éloigne de l’Unicité d’Allah s’appelle l’associationnisme (Chirk), et, il se retrouve dans plusieurs domaines:

• chirk dans l’invocation : il correspond au fait de donner des associés à Allah quand on l’appelle et lui demande, quand on Le prie
• chirk dans l’obéissance : il se retrouve dans l’obéissance à autre qu’Allah dans l’adoration comme le fait d’adorer Jésus, Fils de Meryem (Marie) ou comme cela est expliqué dans le verset 31 de la sourate Tawbah obéir aux moines et aux rabbins dans la désobéissance à Allah. Ainsi Allah dit : “Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d’Allah, alors qu’on ne leur a commandé que d’adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu’ils [Lui] associent.”
• chirk dans l’amour “Parmi les hommes, il en est qui prennent, en dehors d’Allah, des égaux à Lui, en les aimant comme on aime Allah.” Verset 165 Sourate 2 Al Baqarah
• chirk dans les intentions et la volonté : il signifie vouloir autre chose que la satisfaction d’Allah, avoir d’autre but sincère que rencontrer Son Seigneur le Jour de la Résurrection satisfait de nous. Qu’Allah nous en préserve car Il a dit : « Ceux qui veulent la vie présente avec sa parure, Nous les rétribuerons exactement selon leurs actions sur terre, sans que rien leur en soit diminué. Ceux-là qui n’ont rien, dans l’au-delà, que le Feu. Ceux qu’ils auront fait ici-bas sera un échec, et sera vain ce qu’ils auront oeuvré.” Verset 15 Sourate 11 Houd

En conclusion

Le Tawhid est la croyance sincère et pure qui nous pousse à mieux connaître Allah pour mieux L’adorer.

Correspond au maintien du monothéisme pur, la reconnaissance de l’Unicité d’Allah dans Sa Seigneurie, Sa Divinité et Ses Noms et Attributs, qui amène le bonheur et la tranquillité du coeur comme résultats dans la vie du croyant.

Une vie saine grâce au rappel d’Allah (dhikr) en toutes circonstances et quel plus belle et incroyable manière d’adorer et aimer Allah autre qu’en s’attachant au Coran ?

Puisse Allah, Azza wa Jal, nous apporter ce bonheur terrestre à travers la lecture et l’apprentissage du Coran, et, puisse t-Il nous accorder le Firdaous auprès de Ses Serviteurs Sincères dans l’Au-delà. Amin

Allah, exalté soit-Il, a ordonné le port du voile et a interdit de se dévoiler. Allah, exalté soit-Il, dit (sens des versets) :

 

·« O Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 33/59)

 

·« [...] et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît [...] » (Coran 24/31)

 

Abû Hurayra, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté que le Prophète () a dit :

 

« Il y a deux catégories de gens du feu que je n’ai pas encore vues : des hommes qui portent des fouets pareils aux queues des bovins et qui frappent les autres avec. Des femmes dévêtues bien que vêtues, séductrices et faciles à séduire. Elles portent une coiffure haute comme la bosse recourbée des chameaux du Khurassan. Elles n'entreront jamais au Paradis et n'en sentiront même pas l'odeur bien que cette bonne odeur soit perceptible de telle et telle distance. » (Mouslim)

 

Le voile protège la femme et préserve sa dignité et prémunit la société contre la tentation.

 

Et Allah sait mieux.

Connaitre, à tout moment, les droits qu’il doit à son voisin, est l’une des principales caractéristiques du musulman soucieux de se conformer aux instructions de son Prophète, Mohammed () qui a, par son enseignement et ses directives, reconnu une position de première importance au voisin. En effet, Il () a beaucoup insisté pour que le voisin soit respecté et honoré, à tel point que, dans différents Hadiths, Il a considéré le bon comportement envers lui comme faisant partie intégrante de la foi, mais aussi comme étant une condition pour l'accès au Paradis et un moyen d'évaluation de l'amour que porte le croyant à Allah et à Son Messager ().

Allah, exalté soit-Il, dit à propos du voisin (sens du verset) :

« Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Allah n'aime pas, en vérité, le présomptueux, l'arrogant » (Coran 4/36)

Le Prophète () a dit : « N’est pas Croyant celui qui passe la nuit le ventre plein alors que son voisin, à côté de lui, a le ventre vide. » (Rapporté par al-Tabarânî et Abû Ya`la, d’après Ibn ‘Abbâs ; rapporté également par al-Hakim d’après Aicha et par al-Tabarânî et al-Bazâr d’après Anas, avec quelques différences de tournure)

Le Prophète () a dit : « Gabriel (Alaihi Salam) n'a cessé de me recommander le voisin au point que j'ai cru qu'il allait l'intégrer dans le droit de l'héritage » (Boukhari et Mouslim)

Abdarrahman Ibn Abi Qourâd (Radhya Allahou Anhou), a dit: « Un jour, le Prophète Mohammed () fit ses ablutions; ses Compagnons (Radhya Allahou Anhoum) commencèrent alors à se frotter avec le restant de l'eau qu'il avait utilisé. Le Prophète Mohammed () leur demanda: "Qu'est ce qui vous pousse à faire ceci ?". Ils dirent : "L'amour d'Allah et de Son Messager ()." Le Prophète Mohammed () dit alors : "Celui qui désire acquérir l'amour pour Allah et Son Messager ou qui veut qu'Allah et Son Messager l'aiment, alors qu'il dise la vérité quand il parle, qu'il restitue avec honnêteté les dépôts qui lui sont confiés et qu'il se comporte bien envers les gens de son voisinage." » (al Bayhaqi)

Le Prophète () a dit "Sois bon dans le voisinage de celui qui est ton voisin, tu seras un Musulman".

Il a dit également : "Celui qui croit en Allah et au Jour du Jugement dernier se doit d'honorer son voisin".

Abou Houraïra (Radhya Allahou Anhou) rapporte pour sa part que le Prophète Mohammed () a dit: "Par Allah ! N'est pas croyant ! Par Allah ! N'est pas croyant ! Par Allah ! N'est pas croyant !" On lui demanda : "Qui, Ô Envoyé d'Allah ?" Il dit : "Celui dont le voisin n'est pas à l'abri de ses conduites blessantes". (Boukhari et Mouslim)

Dans une autre version relatée par Anas (Radhya Allahou Anhou), il est dit: "N'entrera pas au paradis celui dont le voisin n'est pas à l'abri de la conduite blessante." (Mouslim)

D’apres Abou Houraïra (Radhya Allahou Anhou), on a mentionné devant le Prophète () le cas d’une femme qui jeûne le jour et passe la nuit dans la prière mais qui nuit à ses voisins! Il () a dit : "Elle est en Enfer". (Ibn Hibbân, al-Bayhaqi et al-Hakim)

Il est à noter que dans tous les Hadiths que nous venons de mentionner, il n'y a aucune distinction qui est faite entre le voisin musulman et non musulman, ce qui signifie que les recommandations du Prophète () s'appliquent dans les deux cas, comme cela est d'ailleurs explicitement précisé dans d'autres Traditions. D’ailleurs les jurisconsultes n’ont pas manqué de souligner l’existence de trois sortes de voisin : Un voisin qui a un seul droit, un voisin qui a deux droits et un voisin qui a trois droits. Le voisin qui a trois droits c'est le voisin Musulman qui a un lien de parenté avec toi : il bénéficie du droit du voisinage, de celui de l'appartenance à l'Islam et celui de la parenté. Quant au voisin qui a deux droits, c'est le voisin Musulman qui bénéficie du droit du voisinage et de celui de l'appartenance à l'Islam. Pour ce qui est du voisin qui a un seul droit, c'est le voisin non musulman.

Le droit du voisin consiste, en plus des droits qu’a chaque musulman vis-à-vis de son frère, à le saluer, puis à ne pas parler longuement avec lui, à ne pas trop l'interroger sur son état, à lui rendre visite en cas de maladie, à lui présenter des condoléances dans le malheur, à rester avec lui pour le consoler, le féliciter dans les moments de joie, pardonner ses fautes, ne pas regarder par la terrasse ( ou le balcon...) ses défauts, éviter de faire ou de dire tout ce qui le gêne (ne pas le gêner par l'eau des gouttières, ne pas mettre du sable près de son entrée, ne pas gêner l'accès à sa maison, ne pas lorgner ce qu'il apporte chez lui, préserver ce qui se dévoile de ses défauts, le secourir s'il est terrassé par une épreuve, à ne pas oublier de surveiller sa maison en son absence , ne pas écouter ce qu'on dit sur lui, à baisser le regard devant sa femme, ne pas fixer du regard sa servante, etc.) à parler avec bienveillance à ses enfants, le conseiller dans ce qu'il ignore sur les questions de sa foi et de sa vie ici-bas.

Il est vraiment regrettable de constater que les musulmans aujourd'hui ont complètement mis de côté cet aspect important de l'enseignement prophétique.

Puisse Allah nous accorder l'opportunité à tous et à toutes de faire un effort considérable sur ce point et d'améliorer nos relations et nos rapports avec nos voisins, qu'ils soient musulmans ou non! Amîn

Connaitre, à tout moment, les droits qu’il doit à son voisin, est l’une des principales caractéristiques du musulman soucieux de se conformer aux instructions de son Prophète, Mohammed () qui a, par son enseignement et ses directives, reconnu une position de première importance au voisin. En effet, Il () a beaucoup insisté pour que le voisin soit respecté et honoré, à tel point que, dans différents Hadiths, Il a considéré le bon comportement envers lui comme faisant partie intégrante de la foi, mais aussi comme étant une condition pour l'accès au Paradis et un moyen d'évaluation de l'amour que porte le croyant à Allah et à Son Messager ().

Allah, exalté soit-Il, dit à propos du voisin (sens du verset) :

« Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Allah n'aime pas, en vérité, le présomptueux, l'arrogant » (Coran 4/36)

Le Prophète () a dit : « N’est pas Croyant celui qui passe la nuit le ventre plein alors que son voisin, à côté de lui, a le ventre vide. » (Rapporté par al-Tabarânî et Abû Ya`la, d’après Ibn ‘Abbâs ; rapporté également par al-Hakim d’après Aicha et par al-Tabarânî et al-Bazâr d’après Anas, avec quelques différences de tournure)

Le Prophète () a dit : « Gabriel (Alaihi Salam) n'a cessé de me recommander le voisin au point que j'ai cru qu'il allait l'intégrer dans le droit de l'héritage » (Boukhari et Mouslim)

Abdarrahman Ibn Abi Qourâd (Radhya Allahou Anhou), a dit: « Un jour, le Prophète Mohammed () fit ses ablutions; ses Compagnons (Radhya Allahou Anhoum) commencèrent alors à se frotter avec le restant de l'eau qu'il avait utilisé. Le Prophète Mohammed () leur demanda: "Qu'est ce qui vous pousse à faire ceci ?". Ils dirent : "L'amour d'Allah et de Son Messager ()." Le Prophète Mohammed () dit alors : "Celui qui désire acquérir l'amour pour Allah et Son Messager ou qui veut qu'Allah et Son Messager l'aiment, alors qu'il dise la vérité quand il parle, qu'il restitue avec honnêteté les dépôts qui lui sont confiés et qu'il se comporte bien envers les gens de son voisinage." » (al Bayhaqi)

Le Prophète () a dit "Sois bon dans le voisinage de celui qui est ton voisin, tu seras un Musulman".

Il a dit également : "Celui qui croit en Allah et au Jour du Jugement dernier se doit d'honorer son voisin".

Abou Houraïra (Radhya Allahou Anhou) rapporte pour sa part que le Prophète Mohammed () a dit: "Par Allah ! N'est pas croyant ! Par Allah ! N'est pas croyant ! Par Allah ! N'est pas croyant !" On lui demanda : "Qui, Ô Envoyé d'Allah ?" Il dit : "Celui dont le voisin n'est pas à l'abri de ses conduites blessantes". (Boukhari et Mouslim)

Dans une autre version relatée par Anas (Radhya Allahou Anhou), il est dit: "N'entrera pas au paradis celui dont le voisin n'est pas à l'abri de la conduite blessante." (Mouslim)

D’apres Abou Houraïra (Radhya Allahou Anhou), on a mentionné devant le Prophète () le cas d’une femme qui jeûne le jour et passe la nuit dans la prière mais qui nuit à ses voisins! Il () a dit : "Elle est en Enfer". (Ibn Hibbân, al-Bayhaqi et al-Hakim)

Il est à noter que dans tous les Hadiths que nous venons de mentionner, il n'y a aucune distinction qui est faite entre le voisin musulman et non musulman, ce qui signifie que les recommandations du Prophète () s'appliquent dans les deux cas, comme cela est d'ailleurs explicitement précisé dans d'autres Traditions. D’ailleurs les jurisconsultes n’ont pas manqué de souligner l’existence de trois sortes de voisin : Un voisin qui a un seul droit, un voisin qui a deux droits et un voisin qui a trois droits. Le voisin qui a trois droits c'est le voisin Musulman qui a un lien de parenté avec toi : il bénéficie du droit du voisinage, de celui de l'appartenance à l'Islam et celui de la parenté. Quant au voisin qui a deux droits, c'est le voisin Musulman qui bénéficie du droit du voisinage et de celui de l'appartenance à l'Islam. Pour ce qui est du voisin qui a un seul droit, c'est le voisin non musulman.

Le droit du voisin consiste, en plus des droits qu’a chaque musulman vis-à-vis de son frère, à le saluer, puis à ne pas parler longuement avec lui, à ne pas trop l'interroger sur son état, à lui rendre visite en cas de maladie, à lui présenter des condoléances dans le malheur, à rester avec lui pour le consoler, le féliciter dans les moments de joie, pardonner ses fautes, ne pas regarder par la terrasse ( ou le balcon...) ses défauts, éviter de faire ou de dire tout ce qui le gêne (ne pas le gêner par l'eau des gouttières, ne pas mettre du sable près de son entrée, ne pas gêner l'accès à sa maison, ne pas lorgner ce qu'il apporte chez lui, préserver ce qui se dévoile de ses défauts, le secourir s'il est terrassé par une épreuve, à ne pas oublier de surveiller sa maison en son absence , ne pas écouter ce qu'on dit sur lui, à baisser le regard devant sa femme, ne pas fixer du regard sa servante, etc.) à parler avec bienveillance à ses enfants, le conseiller dans ce qu'il ignore sur les questions de sa foi et de sa vie ici-bas.

Il est vraiment regrettable de constater que les musulmans aujourd'hui ont complètement mis de côté cet aspect important de l'enseignement prophétique.

Puisse Allah nous accorder l'opportunité à tous et à toutes de faire un effort considérable sur ce point et d'améliorer nos relations et nos rapports avec nos voisins, qu'ils soient musulmans ou non! Amîn

L’éducation des enfants fait partie des obligations des deux parents. Allah, le Très-Haut, en a donné l’ordre dans le Coran et le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) en a fait de même. Voici ce qu’Allah, le Très Haut, a dit : « Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu’on leur ordonne. » (Coran : 66/6).

L’imam At-Tabari (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit dans son commentaire de ce verset : «  Allah le Très Haut dit :

- " Ô vous qui avez cru ! " c’est à dire : Ô vous qui avez reconnu vraie la parole d’Allah, le Très-Haut, et celle de Son Messager (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui),

- " Préservez vos personnes " c’est-à-dire : Apprenez-vous mutuellement à obéir à Allah afin de vous assurer une protection contre le Feu de l'Enfer, et guidez celui qui apprend de vous sur ce chemin.

- " et vos familles, d’un feu " c’est à dire : Apprenez à vos familles à obéir à Allah de manière à se protéger contre l’Enfer. » Voir Tafsir At-Tabari (28/165).

L’imam Al-Qourtoubi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Mouqatil (un exégète) (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : " C’est un devoir que l’on doit assumer envers soi-même, ses enfants, les membres de sa famille et ses esclaves. " Il-Kiya Al-Harrassi (Faqih) (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : " Nous avons l’obligation d’apprendre à nos enfants et aux autres membres de notre famille la religion, le bien et les règles de conduite indispensables. C’est le sens de la parole d’Allah le Très-Haut : « Et commande à ta famille la Salât, et fais-la avec persévérance. » (Coran : 20/132) C’est aussi dans le même sens qu’Allah dit au Prophète (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) : « Et avertis les gens qui te sont les plus proches. » (Coran : 26/214). C’est aussi le sens de cet hadith : « Ordonnez-leur (les enfants) d’accomplir la prière dès l’âge de sept ans. » Voir Tafsir Al-Qourtoubi (18/196).

Le musulman, quel qu’il soit, est sensé appeler les gens à se soumettre à Allah le Très Haut. Que la priorité dans son appel [à Allah] soit ses enfants et sa famille. Quand Allah, le Très-Haut, chargeât son Messager (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) de sa mission, Il lui a dit : « Et avertis les gens qui te sont les plus proches. » (Coran : 26/214), puisque ces gens-là méritent mieux que quiconque sa bienfaisance, sa compassion et sa bienveillance.

Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) a confié aux parents la responsabilité de l'éducation de leurs enfants et les a exhortés à s'en acquitter.

A ce propos Abdallah ibn Omar (Qu’Allah soit satisfait de lui et de son père) a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) dire : " Vous êtes tous des bergers et tout berger est responsable de son troupeau : l’imam (Gouvernant) est un berger pour les gens qu’il dirige, l’homme est un berger dans sa famille et il est responsable de son troupeau, la femme est une bergère au sein du foyer conjugal et elle est responsable de son troupeau, et le domestique est un berger par rapport aux biens de son maître et il est responsable de son troupeau. " » Il dit ensuite : « Je crois qu’il a ajouté : " l’homme est un berger par rapport aux biens de son père et il est responsable de son troupeau. Vous êtes tous des bergers et vous êtes tous responsables de vos troupeaux. " » (Rapporté par Al-Boukhari : 853 et par Muslim : 1829).

Votre devoir est de cultiver en eux l'amour d'Allah, le Très-Haut, et de Son Messager (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui), de les imprégner des enseignements de l'Islam, et de les sensibiliser à l'existence de l'Enfer et du Paradis et que l'Enfer, lieu de tourment intense, est alimenté par des hommes et des pierres.

Voici une histoire à méditer : L’imam Ibn Al-Djawzi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Il était une fois un roi très riche qui avait une fille unique qu'il aimait très fort. Il la gâtait avec tous les plaisirs imaginables et elle vivait ainsi pendant un certain temps. Or, ce roi avait à son service un dévot. Une nuit, alors que ce serviteur récitait le Coran, il éleva la voix en disant : " Ô vous qui croyez, préservez vos âmes et vos familles du Feu dont le combustible est les hommes et les pierres. " La princesse entendit ces paroles et dit à ses servantes : " Cessez ! " Mais elles ne cessèrent pas. L'homme pieux répéta le verset et la princesse leur dit à nouveau : " Cessez ! " mais en vain. Dans un geste désespéré, elle déchira ses vêtements, alors elles coururent vers son père, et lui racontèrent ce qui s'était passé. Il vint à elle et lui demanda : " Ma chérie, qu'as-tu cette nuit ? Pourquoi pleures-tu ? " et l'a prise dans ses bras. Elle répondit : " Je te supplie au nom d'Allah, ô mon père, est-il vrai qu'il existe un Enfer où le combustible est les hommes et les pierres ? " Il répondit : " Oui. " Elle reprit : " Et pourquoi ne m'en as-tu jamais parlé ? Par Allah, je ne mangerai pas de mets délicieux ni dormirai sur un lit moelleux tant que je ne saurai où sera ma demeure : au Paradis ou en Enfer." » Voir Safwat As-Safwa (4/437-338).

Il vous incombe de les éloigner des foyers de la débauche et de l'égarement, et de ne pas les laisser s’éduquer et s’instruire avec les moyens pervers tels la télévision et autres, puis de leur demander d’être pieux, car en vérité, celui qui sème les épines ne récolte pas les raisins. Et cela doit être inculqué dès leur plus jeune âge, afin qu'il leur soit facile à l'âge adulte, et que leurs âmes s'y habituent. Et ainsi il vous sera plus facile de les guider et de leur défendre ou refuser quoi que ce soit, et de même il leur sera plus facile de vous obéir.

D’après Abdallah ibn Amr ibn Al-‘As (Qu’Allah soit satisfait de lui et de son père) le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Ordonnez à vos enfants d’accomplir la prière à l’âge de sept ans et frappez-les pour sa non observance à l’âge de dix ans et séparez-les dans les lits. » (Rapporté par Abou Dawoud : 495). Cet hadith est déclaré authentique par Cheikh Al-Albani dans Sahih Al-Djami’ ! 5868.

Cependant l’éducateur doit être compatissant et clément, d’un abord facile, non grossier, ni méchant. Il doit argumenter de manière constructive et positive, et adopter un dialogue débarrassé des propos grossiers, loin des insultes, des réprimandes et des coups, à moins que l’enfant persiste dans la désobéissance, rejette les ordres de son père et continue de commettre des actes interdits. Dans ce cas-là, il est préférable de le traiter durement sans lui porter préjudice.

L’imam Al-Manawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Qu’un père corrige son enfant lorsqu'il atteint un âge et une maturité suffisants pour comprendre, en l'élevant dans les bonnes mœurs des croyants, en le préservant de la compagnie des corrompus, en lui enseignant le Coran, les bonnes manières, la langue arabe, en lui faisant écouter les hadiths et les paroles des pieux prédécesseurs, en lui apprenant les règles indispensables de la religion, en le menaçant puis en le frappant légèrement, par exemple pour l’obliger à observer la prière et ainsi de suite, est bien meilleur pour lui que de donner l’équivalent d’un Saa’ (2 kg) en aumône. En effet, si l'homme éduque son fils, les actions de l’enfant deviendront des aumônes continues au profit du père, tandis que le bienfait d'une aumône ponctuelle cesse. Cette éducation est un perfectionnement de l'âme et une préparation pour l'au-delà, aussi durable que l'enfant lui-même : « …Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu… »  (Coran, 66 : 6).

Protéger sa personne et ses enfants contre l’Enfer, c’est les sermonner, les mettre en garde contre l’Enfer et les redresser grâce au recours à toutes sortes de correction. L'éducation recourt à une diversité de méthodes tels que le sermon, la menace, l’avertissement, la frappe, l’emprisonnement, la récompense et le bon traitement. Il faut savoir que l’éducation d’une âme noble et généreuse diffère de l'éducation d'une âme vile et méchante. » Voir Faïdh Al-Qadir (5/257).

La correction corporelle n’est pas une finalité en soi, mais un moyen de redresser l’enfant, et on ne doit l’employer qu’en cas de révolte et de désobéissance de sa part.

La Charia comprend un code pénal très riche, qui renferme des dispositions relatives aux peines applicables en cas de fornication, de vol, d’accusations sans preuves (concernant la chasteté), etc. Tout cela vise à inciter les gens à la probité et écarter leur mal.

C’est dans ce sens que le Messager (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) a appris au père la manière de dissuader son enfant :  « D’après Ibn Abbas (Qu’Allah soit satisfait de lui et de son père) le Messager d’Allah (Bénédiction et salut d'Allah soient sur lui) a dit :  " Accrochez la cravache de manière qu’elle soit visible pour tous les membres de la famille car cela [leur inspire] la bonne conduite. » (Rapporté par At-Tabarani : 10/148). La chaîne de transmission de cet hadith a été jugé bonne par Al-Haïthami dans Madjmou’ Az-Zawaïd : 8/106. Al-Albani l’a jugé bon dans Sahih Al-Djami’ : 4022.

Dans l’éducation des enfants, il faut employer la carotte et le bâton. Mais le plus important reste l’assainissement du cadre de vie des enfants en les dotant des moyens d’une bonne orientation. Ce qui passe par l’engagement des éducateurs responsables notamment les deux parents.

Parmi les méthodes qui permettent au père de réussir l’éducation de ses enfants figure l’écoute régulière de contenus audio et vidéo religieux, tels que les sermons, les récitations du Coran et les cours dispensés par des ulémas, entre autres nombreuses méthodes.

S’agissant des ouvrages de référence que vous avez demandés pour l’éducation de vos enfants, nous vous recommandons ceux-ci :

- Tarbiyat Al-Atfal fi Rihab Al-Islam par Mohammed Hamid An-Nasser et Khawla Abdelkader Darwich (L’éducation des enfants dans le giron de l’Islam).

- Kaïfa Yourabbi Al-Mouslim Waladahou par Mohammed Saïd Al-Mawlawi. (Comment le musulman doit-il éduquer son enfant ? ».

- Tarbiyat Al-Abnaâ fi Al-Islam par Mohammed Djamil Zinou (L’éducation des enfants en Islam).

- Kaïfa Nourabbi Atfalana par Mahmoud Mahdi Al-Istambouli. (Comment éduquer nos enfants ?)

- Mass-ouliyat Al-ab Al-Mouslim fi Tarbiyat Al-Walad par Adnan Ba Harith (La responsabilité du père musulman dans l’éducation de son enfant).

Et Allah, le Très-Haut, sait mieux

1. La mosquée Al-Masjid An-Nabawi

Al-Masjid An-Nabawi, encore appelé la « mosquée du Prophète », était le deuxième site construit par le Saint Prophète dans la première année de Hijra (ère de l’Hégire). A cette période, le Prophète quitte La Mecque pour s’installer à Médine. 

La mosquée abrite les quartiers résidentiels et le tombeau du prophète Mahomet, reconnu par un dôme de couleur vert vif situé dans la partie sud-est du bâtiment.

Notez qu’Al-Masjid An-Nabawi est le deuxième lieu islamique le plus visité après la mosquée Masjid al-Haram de La Mecque.

Des millions de pèlerins musulmans visitent la mosquée Al-Masjid An-Nabawi pendant leur voyage culturel Omra-Hajj et offrent leurs prières. Ils s’y rendent quand ils le souhaitent, car ce lieu saint est généralement ouvert quelle que soit l’heure ou la date.

Ce qui rend ce lien unique sont les propos d’Abu Huraira, l’un des compagnons du Prophète Muhammad. 

Ce Messager affirmait que la prière déposée à Al-Masjid An-Nabawi était plus excellente que milles prières effectuées dans d’autres mosquées à l’exception de celle de la Mecque : Masjid al-Haram.

2. La grotte de Bani Haram

Située au nord-ouest de la mosquée du Prophète Mahomet, la grotte de Bani Haram est l’un des endroits les plus emblématiques à visiter à Médine.

Elle représente un symbole essentiel de la bataille de la tranchée, une guerre houleuse qui a eu lieu entre les Qurayshites, les musulmans et plusieurs tribus arabes. Dans cette bataille, les musulmans, bien qu’ils aient été trahis et en infériorité, s’en sont sortis victorieux.

C’est dans cette même grotte que le Prophète aurait passé de nombreuses nuits pendant cette période éprouvante. Selon l’histoire, c’est dans ce lieu que le Prophète s’est prosterné en recevant le message d’Allah pour la première fois.

C’est ce qui lui a d’ailleurs valu  le nom de «grotte de la prostration». Selon les légendes, l’un des compagnons du Prophète, Jabir ibn Abdullah, a également vécu dans cette grotte.

Outre les attraits historiques, il faut dire que ce lieu permet de faire des expéditions aventureuses. Alors, si vous êtes un amateur de sensations fortes, c’est la destination idéale.

Vous pouvez en effet faire des randonnées inoubliables au sommet des montagnes de Silla qui entourent la grotte.

3. La mosquée Masjid Quba

Située à 6 km de Médine, la mosquée de Quba ou Masjid Quba a été construite dans le village de Quba. C’est l’une des plus anciennes du monde, car on pense qu’elle existe depuis l’époque du Saint Prophète au VIIe siècle.

Le prophète Mahomet a visité cette mosquée lorsqu’il quitta La Mecque pour la ville de Médine. Il a passé 14 jours et a prié le qasr dans cette mosquée en attendant qu’Ali, son gendre, arrive à Médine. 

Dans cette mosquée Masjid Quba, on observe très souvent de grands rassemblements les matins, car de nombreux fidèles viennent offrir leurs prières du matin tout au long de l’année.

La mosquée de Quba possède des caractéristiques intérieures impressionnantes telles que : 

• Des entrées passionnantes ;
• Des minarets parallèles ;
• Des dômes gigantesques ;
• Des cours ornées de marbre.

On y retrouve aussi plusieurs salles de prière ainsi que des bâtiments administratifs.

4. Le cimetière Jannat-al-Baqi

Avez-vous déjà visité un cimetière ? Le Jannat-al-Baqi ou Jardin du Ciel est l’un des premiers de Médine. Cela peut ne pas sembler être l’endroit idéal à visiter, mais il est intéressant de l’explorer, car c’est l’un des endroits les plus célèbres de la ville de Médine.

Le Jardin du Ciel se trouve être le lieu de repos des érudits Tabi’in et des justes compagnons du Prophète dont Sahabah et Al-Baqi.

Dans ce cimetière sont également inhumés certains membres de la famille du Prophète : son petit-fils Hazrat Imam Hasan Ibn Ali et sa fille Hazrat Fatima-al-Zahra.

Le cimetière est ouvert après les prières de Fajur et d’Asar. De plus, la meilleure façon d’y entrer est par la porte de la mosquée Al-Masjid An Nabawi.

5. Le mont Uhud

Le mont Uhud est l’une des principales attractions touristiques de Médine.

Ce lieu commémore la célèbre bataille entre les forces de la Mecque et les musulmans en 625 Anno Domini (AD). Pour atteindre le site du champ de bataille, vous devez monter une petite colline.

Vous pouvez y découvrir les lieux de sépulture de 50 compagnons du Prophète, notamment son oncle Hamza ibn Abdul-Muttalib.

Bien que la montagne soit escarpée, vous pouvez voir des personnes âgées escalader le sommet du mont par temps chaud. Le mont Uhud est situé au nord de Médine et à seulement 5 kilomètres de Masjid Al Nabawi.

Haut de 350 mètres et formé de roches volcaniques composées de granit vert foncé, noir et rouge, l’Uhud était la montagne la plus apprécié.

Elle est alors devenue la «Porte du Ciel » et abrite des grottes profondes dont la plus remarquable est Ghar Uhud, une grotte qui était pour le Prophète un refuge.

6. Le centre commercial Al Noor Mall

Le centre commercial Al Noor Mall est l’endroit idéal pour faire du shopping et emporter comme souvenirs des accessoires et des vêtements.

Dans ce centre commercial, on trouve des objets pour tous les âges, des enfants aux hommes et aux femmes.

Al Noor Mall propose des produits fabriqués par les plus grandes marques internationales, notamment Gucci et Zara.

Le centre dispose aussi d’une aire de jeux dédiée aux enfants et d’une aire de restauration qui propose des menus qui réveilleront vos papilles gustatives.

Par ailleurs, vous pouvez admirer l’architecture à la fois moderne et contemporaine de cet endroit merveilleux. On y trouve entre autres :

• Des appliques murales en feuilles de palmiers ;
• Des coins salons confortables et spacieux ;
• Des fontaines d’eau pittoresques.

Profitez de cette visite pour vous régaler de la cuisine arabe divine et magnifique proposée à l’aire de restauration. Rendez-vous ensuite au multi-théâtre pour visionner un film ou regarder de fantastiques représentations théâtrales internationales.

7. Le musée Dar Al Madinah

Le musée Dar Al Madinah est l’un des endroits les plus instructifs de Médine. En effet, on y découvre l’histoire et le patrimoine de la ville avec :

• De rares images ;
• Des galeries visuelles ;
• Des collections archéologiques.

Le musée présente plus de 2000 artefacts rares qui révèlent la culture et le patrimoine de Médine. En plus, ils permettent de faire découvrir son paysage ainsi que la façon dont elle a été façonnée au fil des ans.

L’une des parties les plus fascinantes de la visite est la découverte de l’évolution de la mosquée Al-Masjid An-Nabawi. En effet, elle était d’abord une maison puis une cour, mais aujourd’hui elle est devenue un complexe massif. 

Faites donc une pause afin d’admirer l’art et l’architecture de ce lieu fabuleux. Un autre point intéressant à découvrir sur ce musée est son ancien nom «Gare d’Al Hijaz».

Profitez de cette visite pour découvrir le passé, les premier, deuxième et troisième règnes de l’Arabie Saoudite sous les plus grands dirigeants de tous les temps.

8. La vallée Wadi al-Baida ou Wadi al-Jinn

Wadi al-Jinn signifie lieu où résident les « djinns ». L’endroit est connu pour un phénomène mystique : des voitures en mouvement même lorsque leurs moteurs sont éteints. 

La vallée est si mystérieuse qu’elle attire chaque année de nombreux visiteurs qui s’y rendent avec leurs véhicules et qui se dirigent ensuite vers les montagnes, les moteurs éteints.

Cependant, le phénomène n’est pas aussi mystique que cela, car il peut résulter de ce qu’on appelle l’« effet de gravité inverse ».

Selon certains experts, les montagnes présentes dans des zones spécifiques ont une attraction magnétique excessive. Par conséquent, tout véhicule composé de fer est attiré par elles et se déplace dans leur direction.

En outre, vous pouvez découvrir dans ce lieu les mythes et les contes mystiques de Jinn. Vous aurez aussi peut-être la chance de voir des écritures et des manuscrits du Coran.

Enfin, Wadi al-Jinn est une vallée fascinante et panoramique qui s’étend jusqu’à 30 kilomètres. Elle offre une grande visibilité depuis le sommet des collines et montagnes, également idéales pour les randonnées et les pique-niques.

9. Le musée Sheikh Salama Rashdan

Le musée Sheikh Salama Bin Rashdan Al Juhani propose aux touristes de découvrir un assemblage éclectique de voitures, de meubles d’époque et d’antiquités. C’est l’un des endroits les plus emblématiques de Médine.

Ce centre historique vous permet de voir d’anciennes salles d’exposition dotées de leur propre héritage.

Cet endroit merveilleux vaut le détour, car aucun autre lieu ne préserve le patrimoine de Médine aussi bien que ce musée.

Il est également possible de se procurer des décorations attrayantes et de beaux souvenirs à la boutique de cadeaux. Vous pouvez également opter pour une visite guidée dans le hall massif de ce musée architectural.

10. Le Drôme vert (The Green Dome)

Le dôme vert est l’une des attractions touristiques les plus visitées de Médine, construite au-dessus des tombes du prophète ainsi que des califes Umar et Abu Bakr.

Autrefois, la chambre d’Aisha, le dôme est situé dans le coin sud-est de Al-Masjid An-Nabawi. Des millions de pèlerins musulmans visitent chaque année ce lieu après un pèlerinage à la Mecque.

Cette structure remonte à 1279 C.E (ère commune) ou 678 Année de l’Hégire et présentait une coupole non peinte en bois, au-dessus de la tombe. En 1827, le dôme est peint en vert ; il est alors devenu «Green Dome».

Il est par ailleurs possible d’admirer les agréables écritures du Coran sur le mur et de chercher à en apprendre plus sur cet emblématique dôme vert

Comme en 2025, le Royaume d'Arabie saoudite a réservé un quota de 13 323 pèlerins au Mali pour la Campagne du Hadj-2026. Les tarifs sont fixés à 4 166 425 F CFA pour la filière gouvernementale et 4 675 000 F CFA pour la filière privée. Pour cette campagne, les pèlerins ont jusqu'au 31 décembre 2025 pour s'inscrire. L'information a été donnée, le lundi 14 juillet dernier, par le directeur général de la Maison du Hadj, Dr. Abdoul Fatah Cissé, à l'occasion du lancement de la campagne du pèlerinage aux Lieux saints de l'Islam en 2026. C'était en présence du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr Mahamadou Koné, de l'ambassadeur du Royaume d'Arabie saoudite au Mali, Abdullah Saleh Saber, ainsi que les promoteurs des agences privées. Voici le discours intégral de Dr Abdoul Fatah Cissé.

C'est avec un immense honneur et un profond sens des responsabilités que je prends la parole à l'occasion du lancement officiel de la campagne du Hadj-2026.

Ce lundi 14 juillet 2025 marque le point de départ d'un processus à la fois spirituel, logistique et citoyen - un processus que nous devons conduire avec rigueur, vision et engagement.

Mesdames et Messieurs,

Chers partenaires du Hadj,

Chers candidats au pèlerinage,

Permettez-moi de revenir brièvement sur l'expérience du Hadj-2025. Elle fut une campagne riche en enseignements, marquée par de réels progrès, mais aussi par des défis majeurs qui ont renforcé notre détermination à faire toujours mieux. Parmi les avancées notables, je tiens à souligner deux points essentiels :

- la mise en place d'une plateforme digitale pour la gestion des quotas. Cet outil innovant a permis de résoudre durablement les difficultés liées à l'attribution et au suivi des quotas, en apportant plus de transparence, d'équité et de fluidité dans le processus. ;

- une meilleure organisation des phases rituelles (Mina, Arafat et Mouzdalifah) avec des améliorations visibles en termes de logistique, d'hébergement, de restauration et de salubrité. Ces améliorations ont largement contribué au confort et à la sécurité des pèlerins. Ces progrès n'auraient pas été possibles sans l'implication active et résolue des autorités nationales. Je tiens à remercier tout particulièrement le gouvernement et en son sein le ministre Dr. Mahamadou O. Koné, pour leur soutien constant, leur écoute et leur engagement aux côtés des équipes organisatrices et des pèlerins.

Cependant, cette campagne de 2025 a également été marquée par des difficultés importantes, qu'il est nécessaire de rappeler avec franchise, afin de mieux préparer l'avenir :

- retards dans le paiement des packages et des hôtels,

- retards dans le règlement des frais de slots pour les transporteurs aériens et surtout, retard généralisé dans les inscriptions des pèlerins, ce qui a perturbé notre calendrier et compliqué nos relations avec les prestataires saoudiens

Grâce à une mobilisation exceptionnelle et à une réactivité exemplaire de toutes les parties prenantes, l'opération Hadj-2025 a pu être menée à bien. Mais les retards ont eu un coût élevé et ne seront plus tolérés par les autorités saoudiennes.

Le Hadj 2025 nous a montré que, malgré les contraintes, le progrès est possible lorsque l'action est portée par une vision claire, un travail collectif et une volonté sincère de bien faire.

Mesdames et Messieurs,

Chers partenaires du Hadj,

Notre responsabilité est immense. Il s'agit d'assurer à chaque pèlerin un accompagnement digne, sûr et conforme aux prescriptions religieuses, dans les meilleures conditions d'organisation, de transport, d'accueil, de santé, d'hébergement et de restauration.

Pour l'édition 2026, le Royaume d'Arabie Saoudite a réservé un quota de 13.323 pèlerins pour le Mali, il est cependant important de rappeler que ce quota n'est pas garanti et ne sera confirmé que si notre pays est capable de le mobiliser dans le délai requis. La confirmation de ce quota sera étroitement liée à notre aptitude collective à assurer une organisation rigoureuse, une communication claire, une sensibilisation ciblée et une mobilisation efficace.

C'est dans cet esprit qu'une vaste campagne nationale de communication et de sensibilisation, intitulée : "Hadj pour Tous - 6 mois pour comprendre les bases du Hadj" sera lancée. Son objectif est d'informer, former, accompagner et surtout encourager l'inscription rapide des futurs pèlerins, afin de garantir leur participation et la confirmation du quota malien. Cette campagne se déploiera à travers plusieurs canaux, en partenariat avec :

- l'émission Hidji Blon sur ORTM1,

- l'émission Espace Hadj sur Africable Télévision,

- et plusieurs radios locales à Bamako et dans les régions.

Aussi, il est important de rappeler que dans le chronogramme saoudien du Hadj-2026, la date limite des inscriptions des pèlerins est fixée au 31 décembre 2025. Ce chronogramme est d'autant plus strict qu'il n'autorise aucune prorogation de la date d'inscription et aucun dépassement de quota.

C'est pourquoi, je lance un appel à l'action collective et à l'implication auprès de la Maison du Hadj des agences de voyages agréées, des leaders religieux, des médias, des communicateurs, des banques, des sociétés de téléphonie mobile afin que le défi de l'inscription de nos pèlerins avant l'échéance du 31 décembre 2025 soit relevé.  Le Hadj c'est aussi une mission collective, où chaque acteur, institution, partenaire, encadrant, ou volontaire a un rôle essentiel à jouer. Ensemble, soyons à la hauteur. Ensemble, mobilisons-nous dès aujourd'hui !

Il me plait enfin de souligner que, malgré les progrès notables réalisés dans l'amélioration des conditions d'hébergement, de transport, de restauration et salubrité à Mina, Arafat et Mouzdalifah, les tarifs restent inchangés pour l'édition 2026. Ils s'élèvent à :

- 4 166 425 F CFA pour la filière gouvernementale et à 4 675 000 F CFA pour la filière privée.

Qu'Allah nous guide, bénisse nos efforts collectifs et facilite le Hadj à tous nos compatriotes".

L’importance du Tachahoud dans la prière: une obligation ou un choix personnel ?

Bien qu’il s’agisse d’un geste souvent négligé, le Tachahoud est en réalité d’une grande importance dans la prière musulmane. Ce moment-clé de la prière, où le fidèle se trouve en position assise et récite des prières spécifiques, est-il une obligation ou un choix personnel ? C’est la question à laquelle nous allons tenter de répondre dans cet article.

Le Tachahoud est considéré comme une partie essentielle de la prière et est dicté par les enseignements du Prophète Muhammad. Il permet au fidèle de se recueillir intensément et de renforcer sa connexion spirituelle avec Allah. De plus, il s’agit d’un moment propice pour invoquer des bénédictions pour le Prophète et sa famille.

Bien que le Tachahoud soit une obligation pour la majorité des écoles de pensée, certains débats subsistent quant à sa nature obligatoire ou recommandée. Certains soutiennent que ne pas accomplir le Tachahoud pourrait rendre la prière incomplète, tandis que d’autres estiment qu’il s’agit d’une recommandation fortement encouragée.

Dans cet article, nous examinerons de près les arguments de chaque camp, afin d’éclairer la question de l’obligation ou du choix personnel lié au Tachahoud dans la prière musulmane. Restez avec nous pour comprendre la signification et l’importance de ce geste souvent négligé dans notre pratique religieuse.

Qu’est-ce que le Tachahoud dans la prière ?

Le Tachahoud, également connu sous le nom de « Tachahhud », est un moment crucial dans la prière musulmane. Il survient lors des prières de Raka’at où le croyant s’assoit pour réciter des formules spécifiques. Cette position assise, entre deux prosternations, symbolise un moment de recueillement et de connexion profonde avec Allah. Le Tachahoud se compose de l’invocation du témoignage de foi, affirmant l’unicité de Dieu et le statut de Prophète de Muhammad. C’est un acte de dévotion qui permet au fidèle de renforcer sa foi et d’affirmer son engagement envers les enseignements islamiques.

Lors de la prière, le Tachahoud est souvent accompagné de la récitation de bénédictions pour le Prophète Muhammad et sa famille. C’est un moment où le croyant exprime son amour et son respect pour le Messager d’Allah. En plus de la récitation, le Tachahoud est souvent un moment de réflexion personnelle, où le fidèle peut se concentrer sur ses intentions et ses désirs spirituels. Cette introspection renforce l’importance de cet acte dans la prière, car elle permet au croyant de se recentrer sur sa spiritualité.

Dans le cadre des cinq prières quotidiennes, le Tachahoud est un élément récurrent, ce qui souligne son importance dans la vie religieuse des musulmans. Chaque prière comporte au moins un Tachahoud, ce qui en fait un moment clé de la pratique quotidienne. Sa répétition dans chaque prière souligne la nécessité de ce geste dans le rituel de la prière, servant ainsi de rappel constant de la foi et de l’engagement envers Allah.

Les différentes positions du Tachahoud

Le Tachahoud est exécuté en position assise, mais il existe plusieurs façons de s’asseoir selon les différentes écoles de pensée. La position la plus commune est celle où le fidèle s’assoit sur ses jambes, appelées « Iftiraach ». Dans cette position, les pieds sont repliés sous le corps, offrant à la fois confort et respect dans l’acte de prière. Cette posture permet également une meilleure concentration et un plus grand degré de soumission devant Allah.

Une autre position est celle du « Tawarruk », où le fidèle place une jambe sur l’autre en laissant l’une des jambes repliée sous lui. Cette position est souvent adoptée dans certaines écoles de jurisprudence, notamment l’école malékite. Le Tawarruk est souvent perçu comme une manière d’exprimer la soumission totale et l’humilité devant Allah. Chaque position a ses fondements et ses justifications dans les hadiths, ce qui permet aux fidèles de choisir celle qui leur semble la plus appropriée.

Les variations dans les positions du Tachahoud témoignent de la richesse de la tradition islamique, où chaque école de pensée apporte ses nuances. Il est essentiel pour les croyants de comprendre ces différences et de choisir la position qui leur convient le mieux, tout en respectant les enseignements de leur école respective. Cela souligne l’importance de l’intention et de la dévotion dans l’exécution de cette pratique.

L’importance du Tachahoud dans la prière

Le Tachahoud n’est pas seulement un acte physique, mais il revêt également une dimension spirituelle significative. En étant un moment de recueillement, il permet au fidèle de se reconnecter avec Allah et d’affirmer sa foi. C’est un temps de prière où le croyant peut demander pardon, exprimer sa gratitude et demander des bénédictions pour lui-même et pour les autres. Cette interaction personnelle avec Allah est cruciale dans le cheminement spirituel de tout musulman.

De plus, le Tachahoud est un moment de solidarité avec la communauté musulmane. En récitant des invocations pour le Prophète et sa famille, le fidèle se joint à une tradition millénaire qui unit des millions de croyants à travers le monde. Cela renforce le sentiment d’appartenance et de connexion avec l’ensemble de la communauté islamique, transcendant les différences culturelles ou géographiques. Ce geste renforce également la mémoire collective de la communauté et l’importance des enseignements du Prophète dans la vie quotidienne.

En outre, le Tachahoud est un moment de pause dans le rythme effréné de la vie quotidienne. Dans une société souvent marquée par le stress et les distractions, cette pause pour la prière permet de se recentrer, d’apaiser l’esprit et de se connecter à l’essentiel. Cela contribue à la santé mentale et spirituelle du croyant, le préparant à affronter les défis de la vie avec une perspective renouvelée et une foi renforcée.

Les preuves et références religieuses sur l’obligation du Tachahoud

Les preuves concernant l’obligation du Tachahoud dans la prière proviennent principalement des hadiths du Prophète Muhammad. Plusieurs narrations authentiques décrivent comment le Prophète lui-même effectuait le Tachahoud et l’importance qu’il accordait à cet acte. Par exemple, un hadith rapporté par Ibn Mas’ud indique que le Prophète a enseigné ce geste à ses compagnons, soulignant ainsi sa nécessité dans la prière. Cela constitue une base solide pour affirmer que le Tachahoud est une pratique incontournable.

Les juristes musulmans, à travers les siècles, se sont également appuyés sur ces narrations pour établir des règles concernant le Tachahoud. Dans les différentes écoles de jurisprudence, le consensus est qu’il est obligatoire d’effectuer le Tachahoud dans les prières où il est prescrit. En effet, la majorité des savants s’accordent à dire que négliger le Tachahoud sans justification rend la prière incomplète. Cette position est soutenue par des textes coraniques et des traditions prophétiques qui insistent sur l’importance de l’adoration et de la soumission à Allah.

En résumé, les fondements religieux du Tachahoud sont bien ancrés dans les textes sacrés et les enseignements du Prophète. Les preuves claires et les interprétations des savants confirment que le Tachahoud est une composante essentielle de la prière. Cette obligation est donc perçue comme un moyen de renforcer la foi et d’établir une connexion spirituelle profonde avec Allah.

Les opinions divergentes sur le Tachahoud

Malgré le consensus général sur l’importance du Tachahoud, il existe des opinions divergentes parmi les savants islamiques. Certaines écoles de pensée soutiennent que le Tachahoud est une obligation stricte, tandis que d’autres estiment qu’il s’agit d’une recommandation fortement encouragée. Par exemple, l’école hanafite considère que ne pas effectuer le Tachahoud rend la prière invalide, tandis que d’autres écoles pourraient le voir comme un acte méritoire plutôt qu’une obligation.

Ce débat est souvent lié à l’interprétation des hadiths et à la manière dont les différentes traditions islamiques ont évolué au fil du temps. Les partisans de la position selon laquelle le Tachahoud est un choix personnel citent des narrations où le Prophète a montré une certaine flexibilité dans l’exécution de la prière, laissant place à des variations selon les contextes et les individus. Cela ouvre la porte à une discussion sur la nature de l’obligation religieuse et la manière dont elle est perçue dans différentes cultures islamiques.

Il est important de noter que, malgré ces divergences, la plupart des musulmans s’accordent à dire que le Tachahoud est un moment de grande valeur spirituelle, quelle que soit l’école de pensée à laquelle ils appartiennent. Ce débat sur la nature du Tachahoud souligne la richesse et la diversité de la jurisprudence islamique, invitant les croyants à explorer et à comprendre leur foi de manière plus approfondie.

Le Tachahoud : une obligation ou un choix personnel ?

La question de savoir si le Tachahoud est une obligation ou un choix personnel est complexe et mérite une réflexion approfondie. Pour de nombreux croyants, la pratique du Tachahoud est perçue comme une obligation ancrée dans leur compréhension de la foi. Les enseignements du Prophète et les interprétations des savants renforcent cette perception, faisant du Tachahoud un élément central de la prière, sans lequel la prière serait incomplète.

Cependant, d’autres peuvent voir le Tachahoud comme un choix personnel, fondé sur des convictions individuelles et une relation personnelle avec Allah. Cette perspective peut être influencée par la variété des traditions et des écoles de pensée qui existent au sein de l’islam. Pour ces croyants, l’importance du Tachahoud réside dans l’intention et la dévotion, plutôt que dans l’accomplissement d’une obligation stricte. Cette vision permet une certaine flexibilité dans la pratique, tout en maintenant le respect des enseignements fondamentaux.

Il est essentiel pour chaque musulman de réfléchir à sa propre pratique et à son rapport à la prière. Que l’on considère le Tachahoud comme une obligation ou un choix personnel, l’essentiel réside dans l’intention sincère de se rapprocher d’Allah. Ce questionnement peut mener à une compréhension plus profonde de la foi et à un engagement renouvelé envers les pratiques religieuses.

Les bienfaits spirituels du Tachahoud

Le Tachahoud offre de nombreux bienfaits spirituels qui contribuent à l’épanouissement du croyant. Tout d’abord, il s’agit d’un moment de méditation et de concentration sur la présence d’Allah. En récitant des formules de témoignage et des bénédictions pour le Prophète, le fidèle est invité à se recentrer sur sa foi et à renforcer son lien avec le divin. Cela peut apporter une paix intérieure et une clarté d’esprit, essentielles dans le monde actuel souvent chaotique.

De plus, le Tachahoud encourage la gratitude et la réflexion sur les bienfaits d’Allah. En prenant le temps de se recueillir, le croyant est amené à reconnaître les bénédictions dont il bénéficie dans sa vie quotidienne. Cette gratitude renforce la foi et aide à développer une attitude positive face aux défis. En effet, pratiquer le Tachahoud peut être un moyen d’améliorer l’état d’esprit et de cultiver une approche plus spirituelle de la vie.

Enfin, le Tachahoud permet au fidèle de prier pour les autres, en demandant des bénédictions pour sa famille, ses amis et l’ensemble de la communauté musulmane. Cela crée un sentiment de solidarité et d’unité, renforçant les liens entre les croyants. En invoquant des prières pour autrui, le fidèle pratique l’empathie et l’altruisme, des valeurs essentielles dans l’islam.

Comment effectuer correctement le Tachahoud ?

Effectuer le Tachahoud correctement est essentiel pour s’assurer que cette pratique soit bénéfique et respectueuse. Tout d’abord, le fidèle doit adopter une posture appropriée. En position assise, il peut choisir entre l’Iftiraach ou le Tawarruk, en fonction de ce qui lui semble le plus naturel et conforme à son école de pensée. Il est important de se sentir à l’aise dans cette position pour pouvoir se concentrer pleinement sur les récitations.

La récitation du Tachahoud implique de prononcer des phrases spécifiques. La formule de base inclut le témoignage de foi « Ashhadu an la ilaha illallah wa ashhadu anna Muhammadur Rasulullah », suivie de bénédictions pour le Prophète. Il est recommandé de réciter ces invocations lentement et avec concentration, en prenant le temps de réfléchir à leur signification. Ce moment de dévotion doit être vécu intensément, permettant au fidèle de ressentir sa connexion avec Allah.

Enfin, il est crucial de terminer le Tachahoud en levant l’index de la main droite, un geste symbolique qui représente l’unicité de Dieu. Ce geste, combiné avec la récitation, marque la fin de cette partie de la prière et prépare le fidèle à poursuivre avec les dernières étapes de son rituel. En respectant ces éléments, le croyant peut s’assurer que son Tachahoud est effectué de manière correcte et significative.

Les erreurs courantes lors du Tachahoud et comment les éviter

Il existe plusieurs erreurs courantes que les croyants peuvent commettre lors de l’exécution du Tachahoud. L’une des erreurs les plus fréquentes est la précipitation dans la récitation. Beaucoup de fidèles, pris par le rythme de la prière, peuvent se sentir pressés et ne pas prendre le temps nécessaire pour se concentrer sur les mots. Cette précipitation peut diminuer la profondeur spirituelle de l’acte et réduire l’impact de la prière. Pour éviter cela, il est conseillé de pratiquer la patience et d’adopter une attitude méditative lors de la récitation.

Une autre erreur est la négligence de la posture. Un mauvais positionnement peut entraîner une gêne physique et une distraction durant le Tachahoud. Il est donc essentiel de s’assurer que la position est confortable et propice à la concentration. Prendre le temps de se réajuster avant de commencer peut faire toute la différence et améliorer l’expérience de prière.

Enfin, certains peuvent oublier les bénédictions pour le Prophète et sa famille dans leur récitation. Cette omission, bien qu’involontaire, peut diminuer la valeur spirituelle du Tachahoud. Pour surmonter cette difficulté, il est utile de mémoriser les formules et de les pratiquer régulièrement. Cela permettra de les réciter avec assurance et dévotion, enrichissant ainsi le temps de prière.

Conclusion

En conclusion, le Tachahoud dans la prière musulmane est un acte riche de significations spirituelles et religieuses. Bien qu’il soit largement considéré comme une obligation, il est également perçu par certains comme un choix personnel, ce qui témoigne de la diversité des interprétations au sein de la communauté musulmane. L’importance de ce geste ne peut être sous-estimée, car il représente un moment de connexion profonde avec Allah, un temps de méditation et une occasion de prier pour les autres.

Il est essentiel pour chaque croyant de réfléchir à la nature de son engagement envers le Tachahoud. Que ce soit par obligation ou par choix, l’intention sincère et la dévotion sont ce qui rend cet acte véritablement significatif. La pratique régulière du Tachahoud peut renforcer la foi, apporter du réconfort et encourager une attitude de gratitude envers Allah.

Finalement, trouver un équilibre entre l’obligation religieuse et le choix personnel est une démarche qui enrichit la pratique spirituelle. En intégrant le Tachahoud de manière consciente et réfléchie dans leur prière, les croyants peuvent expérimenter une profondeur spirituelle qui transcende les simples gestes physiques, transformant leur relation avec Allah et leur engagement dans la vie quotidienne.

Le gouvernement saoudien a annoncé une expansion majeure du Mataf, l’espace de circumambulation autour de la Kaaba, dans la Grande Mosquée de La Mecque.

Selon Arab News, citant Abdul Aziz Khoja, ministre saoudien de la Culture et de l’Information et ministre par intérim du Hajj, cette extension portera la capacité du Mataf de 48 000 à 105 000 pèlerins par heure. Cette décision vise à améliorer l’expérience des fidèles pendant le Hajj et à garantir leur sécurité dans un espace de plus en plus fréquenté.

Lors d’une réunion avec des diplomates pakistanais, Khoja a expliqué que la réduction temporaire de 20 % du quota de pèlerins étrangers pour cette année était nécessaire afin de permettre le bon déroulement des travaux. Une vidéo illustrant le projet et ses bénéfices sera mise à disposition pour mieux informer les futurs pèlerins.

L’ambassadeur du Pakistan, Muhammad Naeem Khan, a salué les efforts du Royaume et présenté les préparatifs de son pays concernant le transport et l’hébergement des pèlerins. Il était accompagné de plusieurs responsables pakistanais. La réunion s’est tenue dans les bureaux du ministère du Hajj, en présence de hauts responsables saoudiens, soulignant la coopération entre les deux pays dans l’organisation du pèlerinage.

SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / La Mecque : un imam met en exergue la place de la femme dans l’éducation des enfants© Agence de Presse Senegalaise قدمت بواسطة

La Mecque, 29 jan (APS) – Cheikh Badr Al-Turki, imam de Al-Masjid Al-Haram, la grande mosquée de La Mecque, a mis en exergue, mardi, la place de la femme dans l’éducation des enfants.

La femme représente la moitié de la communauté, a déclaré en substance l’imam, en rencontrant des pèlerins de plusieurs africains, dont le Sénégal, venus accomplir la oumra, le petit pèlerinage.

 

»Elle éduque ses enfants et accompagne son époux durant toute sa vie », a-t-il rappelé.

Aussi se doit-elle d’avoir des connaissances sur sa religion et »savoir distinguer le vrai du faux ». Selon lui, une femme bien éduquée est la garantie d’une « génération propre et bonne ».

Il conseille aux hommes musulmans de s’entendre avec leurs épouses et d’agir de façon convenable et de la meilleure des façons.

Certes, la femme joue un rôle primordial dans l’éducation des enfants, mais celle-ci ne doit pas reposer sur ses seules épaules, a relevé l’imam.

Cheikh Badr Al-Turki estime que tout homme doit aussi aider son épouse dans l’éducation de sa progéniture.

L’imam a demandé aux pèlerins du continent africains d’être ‘’les ambassadeurs’’ de leurs pays en recommandant ‘’le bien’’ et en appelant leurs prochains ‘’vers l’islam et la vérité’’.

Il estime que le musulman doit suivre le chemin du juste milieu. Cheikh Badr Al-Turki a ajouté qu’il doit pour cela avancer avec »douceur » et »quiétude » et »s’éloigner de l’exagération ».

 

L’imam a appelé à s’inspirer du Prophète Mouhamad qui, selon lui, »s’intéressait aux conditions de ses prochains ».

Dix-neuf Sénégalais font partie cette année des pèlerins invités par le ministère saoudien des Affaires religieuses à accomplir le petit pèlerinage.

Après s’être recueillis sur la tombe du Prophète à Médine dimanche dernier, ils ont accompli la oumra dans la nuit de lundi à mardi.

Le ministère saoudien des Affaires religieuses a mis en place un programme permettant chaque année à 3000 musulmans de divers pays de se rendre aux lieux saints de l’islam.

A Médine, les 19 Sénégalais et les pèlerins des autres pays ont pu visiter la mosquée Quba, le mont Uhud, site célèbre contre les infidèles, l’imprimerie du Coran, entre autres

Lecteur vocal

Le Caire, 30 janvier 2025, SPA - Dans le cadre de sa participation au pavillon du Royaume à la 56e Foire internationale du livre du Caire, le Ministère des Affaires islamiques, de l'Appel et de l'Orientation a présenté une application virtuelle multilingue pour l'apprentissage des rites du Hajj et de la Omra. Cette application permet aux utilisateurs de se former de manière interactive sur l'accomplissement correct de ces rituels, grâce à la technologie de réalité virtuelle en 3D.
L'application offre des informations fiables et des réponses en temps réel, renforçant ainsi la préparation des pèlerins. Les visiteurs ont salué cette expérience immersive et ont exprimé leur gratitude pour les services du Royaume, priant Dieu de préserver sa sécurité, sa stabilité et sa prospérité.
Ce pavillon a également présenté d'autres services électroniques, tels que l'application "Rushd", qui propose une version électronique du Saint-Coran du Complexe du Roi Fahd avec plusieurs récitations, traductions et exégèses, ainsi que l'application "Citation correcte" et des programmes de sensibilisation destinés aux pèlerins et aux visiteurs.
--SPA

La Mecque, 27 janvier 2025, SPA – La plateforme "Nusuk", supervisée par le ministère saoudien du Hajj et de la Omra, a introduit deux nouvelles méthodes pour faciliter la réservation des visites à Ar-Rawdha A-Charifa.
La première option, appelée "voie instantanée", offre la possibilité de visiter Ar-Rawdha à plusieurs reprises tout au long de l’année, à condition que le visiteur se trouve à proximité de la Mosquée du Prophète et en fonction des capacités disponibles. La deuxième option repose sur un système de liste d’attente, permettant au visiteur de recevoir une notification dès qu’une place se libère.
En outre, la plateforme Nusuk permet également de demander des permis pour accéder aux Deux Saintes Mosquées afin d’accomplir la Omra et les prières, tout en respectant les mesures de sécurité et de santé. Elle s’intègre avec l’application "Tawakkalna", qui vérifie l’état de santé du demandeur pour garantir un processus sécurisé.
L’application "Nusuk" est disponible au téléchargement sur l’App Store et Google Play, facilitant l’accès à ces services pour les pèlerins et les visiteurs.
--SPA
17:08 Heure locale 14:08 GMT
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Arabie Saoudite : plus de 2560 exemplaires du Coran distribués parmi les pèlerins

 

IQNA-Plus de 2560 exemplaires du Saint Coran ont été distribués par les Affaires islamiques aux pèlerins quittant le passage du Quartier Vide.

La branche du ministère des Affaires islamiques, de l'Appel et de l'Orientation dans la province orientale a distribué à ce jour plus de 2560 exemplaires du Saint Coran. Un cadeau du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le roi Salman bin Abdulaziz Al Saud aux pèlerins de la Sainte Maison de Dieu qui rentrent chez eux, par le poste frontière de Rub' al-Khali avec le sultanat frère d'Oman.

La branche a expliqué que ces copies proviennent du Complexe King Fahd pour l'impression du Noble Coran, dans différents formats et traductions du sens des mots du Saint Coran dans plusieurs langues internationales, dans le cadre du plan du ministère. distribuer plus de 41,740 exemplaires du Noble Coran à travers les points de vente de la région orientale avec les pays frères du Golfe (Persique).

Un certain nombre de pèlerins ont exprimé leur joie et leur gratitude pour le don généreux du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, exprimant leur profonde appréciation pour ce cadeau, qui a ajouté une dimension positive à leur expérience dans l'accomplissement des rituels du Hajj, expliquant que ce cadeau sera un souvenir éternel qui les accompagne chez eux, louant les efforts du Royaume au service de l'Islam et des musulmans et facilitant l'accomplissement du Hajj. Leurs rituels sont faciles et simples.

Lecteur vocal

Jeddah, 02 décembre 2024, SPA – Sous le patronage du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud, la quatrième édition de la Conférence et l’Exposition du Hajj se aura lieu à Jeddah du 13 au 16 janvier.
Organisée par le Ministère du Hajj et de la Omra en collaboration avec le Programme de l'Expérience des Pèlerins (PEP), l'événement réunit des ministres, des ambassadeurs, des universitaires, des représentants des entreprises locales et internationales offrant des services pour le Hajj, et rassemble 250 entités provenant des secteurs public, privé et à but non-lucratif.
L'objectif principal de cet événement est d'améliorer la qualité des services offerts aux pèlerins, de partager des expériences et des connaissances, et de promouvoir la compétitivité et la transparence parmi les entreprises spécialisées dans ce secteur.
Au programme de la Conférence, sont prévus 47 panels et 50 ateliers portant sur l'amélioration des services du Hajj et les moyens d'encourager les projets novateurs dans ce domaine.
L’exposition, la plus grande de son genre, couvrie une superficie de 50 000 mètres carrés et accueille 280 exposants présentant des technologies et services innovants visant à améliorer le pèlerinage.
La dernière édition de l'événement a connu un grand succès, avec la participation de représentants de 87 pays, la signature de 202 accords de coopération, et plus de 100 000 visiteurs à l'exposition.
Le Ministère du Hajj et de la Omra invite les personnes intéressées et les experts du monde entier à prendre part à cet événement. Pour plus d'informations sur l’inscription, veuillez consulter le site hajjconfex.com.

Hajj: marée de fidèles au mont Arafat sous une chaleur extrême© KEYSTONE/AP/Rafiq Maqbool

Une marée de fidèles a déferlé samedi sur le mont Arafat, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, où environ 1,8 million de musulmans accomplissent le grand pèlerinage sous une chaleur extrême.

Les pèlerins ont passé la journée à réciter le Coran et prier sur cette colline de 70 mètres de haut, près de La Mecque, où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon.

"C'est le jour le plus important", a affirmé Mohamed Asser, un pèlerin égyptien de 46 ans, en disant avoir une liste de gens lui ayant demandé de prier pour eux.

"J'ai prié aussi pour les Palestiniens. Que Dieu leur vienne en aide", a-t-il ajouté.

Selon les autorités saoudiennes, le hajj a réuni environ 1,8 million de musulmans, dont 1,6 million venus de l'étranger. Ce nombre est similaire à celui de 2023, et inférieur aux 2,5 millions enregistrés avant le Covid-19, en 2019.

 

 

 

 

 

 

 

 

Illustration du hajj. (Izuddin Helmi Adnan-Unsplash)

JAKARTA - L’Organisation mondiale de la santé (OMS) collabore avec l’Arabie saoudite à l’initiative de la présence d’un carton de santé du Hajj qui soutiendrait environ 3 millions de musulmans à effectuer le Hajj.

 

La carte de santé du Hajj est connue pour un outil de santé numérique créé sur le Réseau mondial de certification de santé de l’OMS. La carte peut résumer en toute sécurité des informations sanitaires importantes, y compris les besoins en traitement par voie d’hospitalisation, les allergies, le statut immunisateur et les conditions précédentes.

 

Les Jamaïcains peuvent partager leurs informations de santé par l’intermédiaire de fournisseurs de services médicaux autorisés, assurant l’accès à des résumés de patients précis et actuels et visant à faciliter des soins de santé personnalisés et de haute qualité pendant le hajj, selon le communiqué.

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« Aujourd’hui marque des progrès importants dans le soutien de l’OMS aux États membres pour élargir l’accès à des dispositifs de santé numériques plus sûrs et centralisés sur les individus afin que le public puisse accroître son accès à des soins de santé de qualité quand et où il en a besoin », a déclaré Jeremy Farrar, scientifique en chef de l’OMS, dans un communiqué, cité par Antara, mardi 22 octobre.

« Nous sommes reconnaissants pour l’excellente coopération avec le Royaume de l’Arabie saoudite, les pays participants et le Bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale, et nous espérons continuer à fournir un soutien pour le développement des capacités et des infrastructures dans les pays qui se tournent vers des systèmes de santé plus numériques », a ajouté Farrar.

 

Le Hajj est le plus grand pèlerinage au monde, qui attire près de 3 millions de musulmans de plus de 180 pays chaque année pour le culte à La Mecque, en Arabie saoudite.

L’OMS a souligné, ajoutant que la phase d’essai menée en 2024 montre que cette pratique améliore la sûreté et la qualité des soins des pèlerins lors de la mise en œuvre du Hajj.

La campagne 2025 du Hadj a été officiellement lancée, ce jeudi 19 septembre 2024, par le ministre des Affaires Religieuses, du Culte et des Coutumes, Mahamadou KONÉ. À la faveur d’une cérémonie qui a eu lieu dans la cour de la Maison du Hadj à Hamdallaye, le ministre KONÉ a révélé que pour le Hadj de 2025, un nouveau système appelé «système plateforme» a été instauré pour éviter la distribution anarchique des quotas entre les agences de voyage…

 

 

L’enceinte de la Maison de Hadj a servi de cadre, jeudi dernier, au lancement de la campagne 2025 du Hadj. Placée sous la présidence du ministre Mahamadou KONE, cette cérémonie a enregistré la présence du Directeur général de la Maison du Hadj, Abdoul Fatah CISSE ; du président de l’association malienne des agences de voyage et du tourisme (AMAVT), Ahamadou CAMARA ; Coordinatrice de la Commission d’organisation de filière privée du pèlerinage, Mme Cissé Fatimata KOUYATÉ ; ainsi qu’une foule nombreuse des responsables des agences de voyage de tourisme.

Dans son propos, le ministre des Affaires Religieuses, du Culte et des Coutumes, Mahamadou KONÉ a relevé que pour la campagne de Hadj 2025, il est recommandé en premier lieu l’accélération des inscriptions.
Il a ensuite expliqué qu’un nouveau système appelé « système plateforme » est instauré cette année dans le but d’éviter la distribution anarchique des quotas entre les agences de voyage et pour la transparence dans la gestion de Hadj.
Tout en soulignant que le Mali est champion en matière d’organisation du Hadj.
« Il y a certes des lacunes à corriger, mais les agences du Mali sont à féliciter pour leurs efforts abattus et tous ceux qu’ils font pour faciliter le Hadj pour la population malienne », a-t-il félicité.

Trois pèlerins morts en 2024
Dans son intervention, le Directeur général de la Maison de Hadj, Abdoul Fatah CISSÉ a indiqué qu’à part le retard pris pour le voyage pour Mina par 1 030 pèlerins maliens et d’autres nationalités, aucune autre difficulté n’a été enregistrée pour l’accomplissement de Hadj 2024.
« Tous les pèlerins du Mali sont retournés sauf trois morts enregistrées dont deux femmes. Une femme est décédée à Médine, un homme à Arafat et une autre femme décédée lors de l’embarquement pour le retour au Mali », a-t-il fait savoir.
Il a rappelé que depuis le 17 juin dernier, le quota des pèlerins pour 2025 a été fixé par l’Arabie Saoudite. L’une des difficultés de la campagne de Hadj 2024 a été le partage de quota entre les agences de voyage car leur nombre est élevé.
En vue de pallier ce problème, il a été décidé de mettre en place un système de plateforme numérique qui va permettre d’avoir le quota exprimé par l’Arabie Saoudite sans difficulté.
Statuquo sur le coût
« Le prix du pèlerinage n’a pas varié. Il est fixé par l’Arabie Saoudite », a-t-il déclaré.
Ajoutant qu’il y a des gens qui font la comparaison entre le Mali et d’autres pays de la sous-région. Alors que dans la plupart de ces pays le coût du Hadj, a-t-il expliqué, n’inclut pas généralement les frais de restauration d’un mois des pèlerins.
Abdoul Fatah Cissé de déclarer : « le prix du pèlerinage au Mali est moins élevé par rapport aux autres pays de la sous-région qu’il soit de la filière gouvernementale ou celles privées ».
A entendre, la Coordinatrice de la Commission d’organisation de la filière privée, Mme Cissé Fatimata KOUYATÉ, la campagne de Hadj 2025 ne se déroulera sous l’ancien système de quota à distribuer entre les agences.
«Cette année, c’est un nouveau système ; une formule de plateforme numérique où le quota est mis ensemble. Et chaque fois que vous avez des pèlerins, vous venez tirer dans le quota. C’est ce nouveau système que nous sommes en train d’expérimenter cette année », a-t-elle précisé.

Un quota global 13 323 pèlerins
Selon le Secrétaire à l’organisation de la Commission des Agences de Voyages, Amadou Maïga, le quota global alloué au Mali pour le Hadj 2025 est de 13 323, répartis comme suit : filière gouvernementale 2 000 pèlerins et filière privées (agences de voyages privées) 11 323. Ce qui représente 15% pour la filière gouvernementale et 85% pour les agences de voyage, a-t-il précisé. C’est le même quota qu’on a depuis 5 ans, a-t-il rappelé. Quant aux prix du pèlerinage, il a été reconduit, les agences sont à 4 675 000 et l’Etat 4 166 000 F CFA.

Abdoulaye OUATTARA

Source: Info-Matin

Ce jeudi 19 septembre 2024, le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Mahamadou Koné, a  lancé officiellement les activités du Hadj 2025. Il s’agit de donner le top départ de l’enregistrement et des autres préparatifs de cette activité religieuse. 

Le département en charge des Affaires religieuses et du Culte, accompagné par les agences de voyage, procède au lancement officiel des activités du 5ème pilier de l’Islam (pèlerinage à la Mecque). Quoi de plus normal surtout lorsque l’on sait que le pèlerinage à la Mecque est organisé concomitamment par les filières privées et le gouvernement.

 

L’occasion était opportune pour le directeur de la Maison du Hadj, Abdoul Fatah Cissé,  de dresser le bilan de la campagne précédente qui, pour lui, a été reluisante. « Les pèlerins ont été enregistrés conformément au calendrier fixé par l’Arabie Saoudite. Tous les pèlerins, sans exception, ont fait le voyage dans le confort. Tous les pèlerins, à l’exception de trois pèlerins qui ont perdu la vie, sont retournés saints et saufs de cette activité religieuse. Les hôtels et les repas étaient de qualité. Tout était mis en œuvre pour que les pèlerins puissent exercer dans les meilleures conditions possible » a fait le directeur Cissé. Selon lui, tout cela a été fait en symbiose avec les agences de voyages.

Malgré cette qualité, la Maison du Hadj, à travers son directeur, déplore l’augmentation du nombre des agences de voyage de jour en jour. En 2022, elles étaient au nombre de 343 agences contre 473 en 2023 et 501 agences en 2024.

De son avis, cette augmentation du nombre des agences de voyage impactera sur le nombre de pèlerins que devrait recevoir chaque agence et réduira les avoirs des agences. C’est pourquoi il a invité les agences à se mobiliser et à mener des réflexions pour lutter contre la prolifération des agences de voyage.

 

Pour le Hadj 2025 dont les activités viennent d’être lancées, beaucoup d’innovations ont été faites. Une plateforme a été mise en place. Les agences de voyage introduisent les références du pèlerin et envoie les frais directement en Arabie Saoudite. Une fois que le quota est atteint un message notifiera à l’agence. Cette plateforme réduira les tracasseries entre les agences de voyage et les structures en charge de l’organisation.

Le quota alloué à chaque agence se déterminera à travers ses compétences à introduire  dans le système. ‘’Fini  le problème de dispatching du quota ‘’,  a dit le ministre des Affaires religieuses. Les frais du pèlerinage restent inchangés et  des aménagements au niveau de la Maison du Hadj ont été effectués. Les toilettes ont été innovées, les salles de formation et d’embarquement aussi.

Le directeur de la Maison du Hadj  a exprimé son engagement et sa détermination  à rendre le séjour agréable des pèlerins maliens en Arabie Saoudite. « L’accompagnement et le soutien des autorités ne fera pas défaut », a-t-il conclu.

Le ton est donné et il est demandé à ceux qui veulent remplir le devoir du 5ème pilier de l’Islam d’entreprendre vite les démarches car un calendrier est fixé par l’Arabie Saoudite

Bissidi SIMPARA

L’Arabie Saoudite interdit toute activité politique pendant le Hajj

 

IQNA-Le ministère du Hajj et de l’Omra d'Arabie saoudite a récemment pris la responsabilité de toutes les questions liées aux pèlerins étrangers et du contrôle du respect des exigences et des lois établies par l'Arabie saoudite, lors de la cérémonie du Hajj.

Le gouvernement saoudien a renforcé les règles imposées aux pèlerins étrangers, interdit toute activité politique et menacé d'expulser les contrevenants et de leur interdire d'assister définitivement aux cérémonies du Hajj.

Ces bureaux ont reçu l'ordre de saisir électroniquement les informations des pèlerins dans le système (NASQ), avant leur entrée en Arabie Saoudite, et d’interdire l’apport de photos, de livres, de drapeaux, de slogans et de publications politiques de toute sorte.

Cette notification précise : « Les offices du Hajj et des pèlerinages doivent interdire tout rassemblement troublant l'ordre, la sécurité ou la santé publique, et donner les consignes nécessaires aux représentations du pays, dans les pays étrangers.

Ce ministère interdit également au Département des Affaires des Pèlerins et à son personnel, d'utiliser ou de louer les camps, les gîtes et les moyens de transport destinés aux pèlerins, à des fins autres que celles qui ont été précisées. Tout écart à ces règles sera considéré comme un délit.

Ces réglementations interdisent également toute transaction commerciale, courtage ou conversion de devises en dehors des bureaux de change officiels.

Dans le nouveau règlement, il est également indiqué que les performances des bureaux du Hajj et du pèlerinage seront évaluées chaque année, et qu'en cas de mauvaise performance ou de violation des règlements, le nombre des pèlerins autorisé à venir en Arabie saoudite sera réduit dans certains pays.

Le transfert des pèlerins maliens à Minah-Arafat, pour le Grand pèlerinage, commence jeudi prochain. Dans un entretien à la presse, le Délégué général, Dr. Abdoul Fatah Cissé, directeur général de la Maison du Hadj, s’est réjoui du bilan du séjour à mi-parcours et s’est prononcé sur la prochaine étape.

 La mort est parfois inattendue, mais toujours inexorable ! C’est fort de cette philosophie que le Délégué général, Dr. Abdoul Fatah Cissé, a confirmé dimanche à la presse le décès de Mme Hawoye Touré, un pèlerin, survenu jeudi dernier à Médine, alors que beaucoup de ses compagnons avaient rallié La Mecque.

 

La défunte a été inhumée au cimetière de Baqi’a où elle reposera pour l’éternité aux côtés de saints compagnons du Prophète Muhammad (SAW). Le Délégué général, en compagnie de membres de son staff, a assisté à la cérémonie funéraire.

Dans un entretien à la presse, Dr. Abdoul Fatah Cissé s’est néanmoins réjoui du bon déroulement du séjour à Médine et indiqué que l’ensemble des pèlerins maliens ont pu accomplir leur umrah au plus tard le week-end dernier.

Abordant la prochaine étape, il a précisé que le départ pour Minah-Arafat est prévu ce jeudi 13 juin 2024. Tous les pèlerins maliens seront sur place au plus tard vendredi pour quelques heures de repos avant de reprendre la route pour Arafat où aura lieu le Grand Jour, le samedi 15 juin 2024.

Le programme de la Délégation générale prévoit qu’après une journée de prières et de bénédictions sur les monts Arafat et sous les tartans, les pèlerins passeront la nuit à Muzdallifah où ils ramasseront des cailloux de la taille de pois chiche avec lesquels, ils lapideront, trois jours durant, les stèles représentant Satan à Jamaharat sur le site de Minah.

Dr. Abdoul Fatah Cissé a tenu à rappeler les mesures prises par les autorités saoudiennes, qui sont déterminées à ne laisser passer que les pèlerins munis de visa, portant un bracelet, arborant un badge ou d’autres signes distinctifs. C’est dire que la traque des clandestins sera sans répit.

Il convient de mentionner qu’Arafat est la quintessence même du pèlerinage. Le manquer, c’est rater le Banquet offert par le Tout-Puissant Allah à ses invités (les pèlerins). Celui qui n’a pas fait Arafat est assurément un perdant parce que c’est ce jour-là que Le Créateur descend au plus près de ses invités pour entendre leurs prières, bénédictions, supplications et vœux afin de les exaucer. C’est ce jour-là que des milliers de personnes sont affranchis des flammes de l’Enfer ; Satan enchaîné.

Arafat est le Jour de Gloire de Dieu qui Se Vante alors auprès de ses Anges de la reconnaissance, la piété et la ferveur des êtres humains venus à son appel par centaines de milliers de personnes. Selon des ulémas avisés, Arafat est le Salon d’honneur d’Allah SWT avec Muhammad Rassoulilah comme Chef du Protocole.

C’est dire que les pèlerins s’apprêtent à vivre de grands moments de prières, de dévotions et de bénédictions pour eux-mêmes, leurs familles et proches. Sans oublier leurs pays respectifs qui ont toujours besoin de paix, de cohésion sociale et de stabilité, gages certains de progrès et de prospérité partagés.

Pendant le pèlerinage, la fraicheur des climatiseurs des hôtels et la chaleur extrême qui règne à l’extérieur, rendent les pèlerins du Hadj vulnérables aux maladies respiratoires et aux rhumes, qui peuvent être évités en prenant certaines précautions.

Compte tenu de l'importance de la santé des pèlerins lors du Hadj, l'Agence iranienne de presse coranique (Iqna), a préparé des conférences dans ce domaine. Lors de ces conférences, Taher Daroudi, adjoint du Centre médical du Hadj et de l’Omra, membre du Croissant-Rouge et directeur des opérations médicales du Hadj 2024, a fourni des recommandations sanitaires et médicales pour un Hadj facile et agréable.

Dans la 15ème partie de ces conférences, Taher Daroudi a abordé le thème de prévention du rhume et déclaré : « L’un des problèmes qui survient généralement lors du Hadj, est la différence de température entre l’hôtel, les lieux intérieurs et l’espace extérieur. Les pèlerins du Hadj expérimentent une nouvelle vie sociale, avec trois, quatre ou cinq autres personnes, dans la même pièce, qui ont certainement des habitudes, des caractéristiques et des tempéraments différents. Notre conseil le plus important aux pèlerins, est de ne pas, autant que possible, allumer le climatiseur pendant leur séjour dans la pièce, ou de le régler à une température appropriée de 25 ou 26 degrés. 

Nous conseillons qu'il soit possible pour les pèlerins, de laisser les climatiseurs allumés lorsqu'ils sont à l'extérieur, et de les éteindre dès qu'ils entrent dans la chambre. Si cela est possible dans l'hôtel, il est préférable que les fenêtres des chambres soient ouvertes une à deux heures par jour, pour que l'échange d'air ait lieu, et un autre point très important est que même s’il nous est fortement recommandé de consommer beaucoup d'eau, nous déconseillons la consommation d'eau congelée ou de sirops dans lesquels sont immergés des morceaux de glace. Il faut utiliser de l’eau froide à la température normale du réfrigérateur, pour éviter les coups de chaleur ».

Lecteur vocal

Jeddah, 04 juin 2024, SPA - Le ministère saoudien du Hajj et de la Omra, en coopération avec la Banque nationale saoudienne (SNB AlAhli), a lancé hier le premier portefeuille numérique international de ce type au monde "Nusuk Wallet" qui vise à servir les pèlerins de la Omra et du Hajj.
Ce portefeuille numérique permet de gérer l'argent et les dépenses des pèlerins, soutenu par une infrastructure bancaire de la SNB AlAhli à travers sa marque NEO. Nusuk Wallet utilise les dernières technologies émergentes et les techniques de cryptage pour assurer les normes de sécurité les plus élevées pour les transactions financières des utilisateurs.
Le ministre du Hajj et de la Omra, Dr. Tawfiq Al-Rabiah, a inauguré le portefeuille numérique en présence du directeur de l'expérience numérique au ministère du Hajj, Ahmed Al-Maiman, du PDG de la Société d'Affaires numériques et de paiements de la SNB AlAhli, Saleh Al-Furaih, et d'autres responsables.
Le directeur de l'expérience numérique au ministère du Hajj, Ahmed Al-Maiman, a déclaré : "Le lancement du 'Nusuk Wallet' a permis d'accomplir six réalisations aux niveaux local et international. Il s'agit du premier portefeuille numérique et de la première carte bancaire internationale, qui permet aux pèlerins du Hajj et de la Omra de gérer leur argent pendant leur séjour pour accomplir les rituels. Grâce à cette initiative, nous nous rapprochons de notre objectif, qui est de développer une super-application qui réponde à tous les besoins des pèlerins."
"Cette innovation constitue un saut qualitatif dans le domaine des services techniques, car le portefeuille associe la technologie de pointe aux besoins des utilisateurs et intègre les dernières technologies telles que l'IA, le cryptage et la vérification biométrique de l'identité, en plus des technologies avancées telles que l'API et le kit de développement logiciel (SDK). Il s'agit également du premier portefeuille numérique en boucle ouverte intégré dans une application, conçu pour permettre aux pèlerins de gérer leur argent" a-t-il ajouté.
Saleh Al-Furaih, PDG de la Société d'Affaires numérique et de paiements de la SNB AlAhli, a confirmé que Nusuk Wallet est compatible avec les instructions et les exigences de la Banque centrale saoudienne (SAMA), qui garantit les normes les plus élevées en matière de sécurité financière et de conformité réglementaire.
Le ministère du Hajj et de la Omra a affirmé son entière disposition à coopérer avec l'ensemble des acteurs concernés pour mettre en place des initiatives contribuant à améliorer l'expérience des pèlerins. Il encourage tous les partenaires du secteur privé à envoyer leurs propositions à l'adresse e-mail suivante : nusukbusiness@haj.gov.sa .

Pour faciliter l'accomplissement du Hajj aux pèlerins francophones, cette vidéo, réalisée par le Ministère Saoudien du Hajj et mise à votre disposition par HAJJMALI.com, décrit pas à pas les différentes étapes du Hajj. A voir et à revoir.

Pour faciliter l'accomplissement du Hajj aux pèlerins francophones, cette vidéo, réalisée par le Ministère Saoudien du Hajj et mise à votre disposition par HAJJMALI.com, décrit pas à pas les différentes étapes du Hajj. A voir et à revoir.

Par LeSiteinfo avec MAP
 

Le sous-secrétaire du ministère du Hajj et de la Omra pour les affaires du Hajj en Arabie Saoudite, Ayed Al-Ghuwaynem, a annoncé qu’il a été décidé de poursuivre en justice les entreprises fictives du Hajj à l’échelle internationale.

 

Dans des déclarations à la presse, M. Al-Ghuwaynem a indiqué que les opérations frauduleuses menées par ces sociétés constituent un « crime à part entière », que ce soit au niveau national ou international, indiquant que des efforts internationaux sont déployés pour poursuivre ces entreprises fictives, notamment dans les pays où de telles campagnes fictives sont courantes.

Le responsable saoudien a affirmé que son pays coopère dans ce sens avec le Pakistan, l’Égypte, l’Irak et un certain nombre de pays où sévissent ces entreprises, dont plusieurs ont été démantelées. Concernant la poursuite de ces entreprises au niveau national, M. Al-Ghuwaynem a expliqué que le système national du Hajj est préparé à lutter contre de telles pratiques frauduleuses.

« Tous ceux qui souhaitent accomplir le Hajj doivent postuler par le biais des plateformes officielles (Nusuk) pour les pèlerins nationaux, des bureaux des affaires du Hajj dans les pays musulmans, ou encore de la plateforme (Nusuk Hajj) pour les pays non musulmans », a-t-il insisté. Les personnes qui se rendent clandestinement au Hajj s’exposent à de lourdes sanctions, notamment une amende qui peut aller jusqu’à 10.000 Riyal, l’expulsion du territoire saoudien et une interdiction d’entrée, a averti M. Al-Ghuwaynem.

Le responsable saoudien a également indiqué que les contrôles effectués au niveau des entreprises prestataires de service seront renforcés cette année, soulignant que les autorités adopteront une politique de tolérance zéro en ce qui concerne l’entrée irrégulière dans les Lieux Saints. Le secteur privé joue un rôle important dans le système du Hajj, a-t-il relevé, faisant état de 35 prestataires de services, 63 entreprises de transport et 300 prestataires de services de subsistance.

Il a précisé : « Les voitures et les personnes qui n'ont pas de permis délivré par les autorités compétentes pour entrer dans la Sainte Mosquée, ni de permis de séjour délivré par La Mecque, ni de permis pour l’Omra et le Hajj, seront interdites d’accès.

Huit jours chrono pour les candidats retardataires au pèlerinage pour s’inscrire et espérer effectuer sereinement le 5e pilier de l’islam.

Il ne reste plus que huit jours (y compris les jours fériés) pour que ceux qui ne sont pas encore inscrits pour le Hadj-2024 puissent le faire, car, après le dimanche 24 mars 2024, aucune inscription ne sera acceptée parce que c’est précisément ce jour-là que sera définitivement clôturé le système de visa saoudien pour le pèlerinage à La Mecque 2024 pour le monde entier. La Maison du Hadj, qui ne cesse d’intensifier l’information et la sensibilisation en direction des candidats en particulier et du public malien en général, vient de publier un communiqué pour signaler que la date butoir pour les inscriptions est le dimanche 24 mars 2024, précisant qu’aucune dérogation ne sera faite à cette règle quelque soit la qualité du demandeur. La direction générale de la Maison du Hadj a tenu aussi à rappeler que le coût du pèlerinage reste inchangé, soit 4 166 425 F CFA pour la filière gouvernementale et 4 675 000 F CFA pour la filière privée. Elle a surtout insisté à l’intention des candidats pour dire que le visa de visite ou visa Ziyara ne donne aucune autorisation pour effectuer le Hadj. “C’est une illégalité dénoncée par les autorités saoudiennes qui comptent sévir en conséquence. Les contrevenants et leurs complices seront seuls responsables de leurs actes”, note le communiqué, signé du directeur général de la Maison du Hadj.

Dr. Abdoul Fatah Cissé exhorte donc la communauté musulmane à effectuer dans les plus brefs délais les formalités pour permettre aux candidats de se former pour l’accomplissement correct des rites du pèlerinage.

Notons que le quota du Mali pour le Hadj-2024 est de 13 323 pèlerins avec un chronogramme des activités fixé du 16 septembre 2023 au 24 mars 2024, délai de rigueur.

Le 26 octobre 2023, le DG de la Maison du Hadj, Dr. Abdoul Fatah Cissé, au cours de la conférence de lancement de la campagne 2024, avait déjà informé les pèlerins et les promoteurs d’agences de voyages, des grandes innovations apportées au Hadj-2024 par les autorités saoudiennes.

Fort heureusement que la Maison du Hadj était dans une logique d’anticipation qui lui permet d’être en phase avec les nouvelles mesures édictées par les autorités saoudiennes.

                                                                                                  

        El hadj A. B. HAIDARA

Avec une somme exorbitante de plus de quatre millions, le Mali bat le record des tarifs de la sous-région en ce qui concerne les frais de pèlerinage à la Macque 2023. Une réalité qui a aussitôt animé la toile. Cependant, la Maison du Hadj a fait un communiqué pour apporter des clarifications.

Le Mali est le plus grand fournisseur de pèlerins en Afrique de l’Ouest avec un quota de 13 323 personnes. Les coûts sont estimés à 4 millions 166 milles pour la filière gouvernementale et à 4 millions 675 milles pour celle privée. Avec ce prix, le Mali bat ces voisins du Sénégal, de la Côte d’Ivoire où encore de la Guinée Conakry qui sont chacun dans la fourchette de deux (02) millions de francs CFA.

Des comparaisons qui font polémique depuis la publication des tarifs. Mais pour la Maison du Hadj, structure en charge de l’organisation du pèlerinage au Mali, cette polémique n’a pas lieu d’être. Dans un communiqué sans date, la Maison du Hadj souligne : « La direction générale de la Maison du hadj informe l’opinion nationale que le coût du Hadj 2023 est de 4 116 425 FCFA en ce qui concerne la filière gouvernementale. Ce coût reflète la réalité des contrats signés avec les autorités saoudiennes et les prestataires intervenant dans l’organisation du pèlerinage musulman. »

Mieux, la Maison du Hadj explique qu’elle n’a pas vocation à réaliser des bénéfices encore moins à gruger le pèlerin malien. « Il s’agit, selon elle, d’assurer aux musulmans maliens candidats au Hadj 2023, les meilleures conditions de séjour en Arabie saoudite. Selon elle, les hôtels cinq étoiles à Médine et à la Mecque (très proche des lieux de   culte et ne nécessitant pas de frais de transport urbain), restauration de qualité, package de niveau D à Mina, Arafat et Mouzdalifa. Les tarifs  sont vérifiables », peut-on lire dans le communiqué.

Pour la structure en charge du HADJ, les comparaisons des tarifs doivent se faire sur des bases réelles notamment : les transports choisis, l’hébergement et la restauration. Suffisant pour dompter l’opinion nationale ? Difficile d’y répondre.

Amadou Kodio

Source : Ziré

L’Arabie Saoudite a annoncé des changements importants pour le Hadj 2024. Les formalités administratives commenceront dès septembre 2023, et les places pour la difficile étape de Mouna-Arafat seront attribuées aux premiers pays à terminer leurs procédures.

Auparavant, les formalités pour le Hadj commençaient au mois de Ramadan, soit environ six mois avant le début du pèlerinage. Cette nouvelle date de début permettra aux organisateurs et aux pèlerins de mieux se préparer et d’éviter les retards.

L’Arabie Saoudite a également revu le mode d’attribution des places pour l’étape de Mouna-Arafat. Auparavant, les places étaient attribuées en fonction de la zone de départ des pèlerins. Désormais, les pays qui terminent leurs formalités le plus tôt possible auront les meilleures places.

Cette nouvelle mesure vise à améliorer les conditions de séjour des pèlerins à Mouna-Arafat, une étape particulièrement difficile du Hadj. Les pèlerins doivent y passer une nuit à la belle étoile, et les conditions d’hébergement et de restauration sont souvent médiocres.

Ces changements sont une bonne nouvelle pour les pèlerins africains. Ils permettront de mieux organiser le Hadj et d’améliorer les conditions de séjour des pèlerins.

Le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr. Mahamadou Koné a procédé hier jeudi 26 octobre dernier, dans l’enceinte de la Maison du Hadj, au lancement officiel de la campagne du Hadj 2024. Au cours de la cérémonie, il a précisé que la campagne 2024 est véritable défi à relever pour les organisateurs du Hadj.

La cérémonie s’est déroulée en présence de Dr. Abdoul Fatah Cissé, directeur général de la Maison du Hadj, Dr. Ousmane Saliou Traoré, représentant du Haut conseil islamique du Mali, Mme Cissé Fatoumata Kouyaté, coordonnatrice de la commission d’organisation du pèlerinage de la filière privée, ainsi que plusieurs responsables des agences privées.

Contrairement aux années précédentes, les préparatifs et les inscriptions des pèlerins pour le Hadj 2024 connaitra une légère anticipation et cela sur instruction des autorités saoudiennes en charge du Hadj.

Dans son intervention, le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, a félicité et remercié tous les organisateurs du Hadj pour la réussite de la campagne 2023. “La campagne 2024 est véritable défi à relever par vous, organisateurs du Hadj des Maliens. En effet, le Hadj se modernise, se professionnalise et se digitalise de plus en plus. Vous vous souviendrez, peut-être, des années où l’on attend la fin du mois de ramadan pour commencer véritablement les opérations liées au Hadj. A partir de cette nouvelle campagne, ce comportement est révolu. Tous les organisateurs sont assujettis au chronogramme édicté par les Autorités saoudiennes”, a-t-il expliqué. Il a précisé que le quota de chaque pays a été attribué pendant le séjour à Mina. “Le chronogramme a été publié quelque temps après et le système électronique du Hadj, ouvert depuis le 16 septembre 2023, sera clos le 24 mars 2024. D’ailleurs, pour évaluer les pays, il a été conçu une ligne avec trois couleurs : vert, jaune et rouge. Le vert : de septembre à janvier. Il est idéal et récompense les pays qui finissent leurs activités en rapport avec le Hadj. Le jaune : de janvier en février, il est passable. Le rouge : mars. Il est la limite et la zone à éviter. Je suis conscient que ces nouvelles conditions de travail ne sont pas idéales pour nous, mais je suis encouragé par votre volonté de relever le défi et de trouver un consensus autour de la répartition équitable et transparent du quota. Pour mener à bien votre activité, soyez proactifs en organisant des campagnes de sensibilisation autour du chronogramme et ainsi insuffler un changement de comportements des futures pèlerins”, a-t-il ajouté.

Dr. Abdoul Fatah Cissé, directeur général de la Maison du Hadj, a remercié le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes pour son soutien et son accompagnement durant la campagne 2023. “Cette année, il y aura beaucoup de changements au niveau de l’organisation du Hadj. D’habitude, nous faisions le lancement officiel du hadj au mois de février ou mars, mais cette année avec le nouveau chronogramme, nous sommes obligés de lancer le Hadj 2024 au mois d’octobre. L’objectif de ce changement est de permettre aux pèlerins de faire du Hadj dans les meilleurs conditions”, a-t-il laissé entendre.

Pour la coordonnatrice de la Commission d’organisation du pèlerinage de la filière privée, la direction de la Maison du Hadj est un partenaire intègre qui a toujours accompagné les agences privées.

“Durant toutes ces années, le directeur général de la Maison du Hadj a courageusement fait siennes les difficultés que nous rencontrions notamment au niveau des autorités saoudiennes où les changements sont fréquents. Nous prions le directeur de la Maison du Hadj de persévérer dans la voie de la bonne collaboration en l’occurrence avec le nouveau chronogramme, et l’examen de nos fortes doléances à vous adresser en l’occurrence la répartition du quota alloué au Mali et celui des steakers délégués”, exhortera-t-elle.

   Mahamadou Traoré

Le quota accordé au Mali pour le  (Hadj) 2024  à la  Mecque s’élève à 13.323 pèlerins  et le chronogramme des activités est fixé  du 16 septembre au 24 Mars 2024 date butoir.

Cette information capitale pour le pèlerinage 2024 a  été donnée ce jeudi 26 octobre 2023, par le Directeur General de la Maison du Hadj Dr Abdoul Fatah Cissé, au cours de la conférence de lancement de la campagne  (Hadj) 2024, qui s’est tenue au Centre Islamique.

C’était sous la présidence du Ministre des Affaires Religieuses, du Culte  et des Coutumes Mahamadou Oumar Koné.

Cette conférence de lancement de la campagne du (Hadj) 2024, avait pour but d’informer les pèlerins et les promoteurs d’agences de voyages, des grands innovations apportées  au (Hadj) 2024 par les autorités Saoudiennes.

A en croire le Ministre des Affaires Religieuses, du Culte  et des Coutumes Mahamadou Oumar Koné, la nouvelle campagne 2024 qui s’annonce fructueuse, est un véritable défi à relever car le Hadj se professionnalise, se digitalise et se modernise de plus en plus au fil des ans

 « Pour  cette nouvelle campagne 2024,  tous les pèlerins et les promoteurs  d’agences  de voyages sont assujettis au chronogramme édicté par les autorités saoudiennes et le quota de chaque pays a été attribué bien avant aujourd’hui » A-t-il ajouté.

Il a par ailleurs demandé, aux pèlerins et promoteurs d’agences de voyages de tout mettre en œuvre  pour relever les défis, en vue d’une bonne  participation du Mali au (Hadj) 2024.

Dans son intervention le Directeur Général de la Maison du hadj, Dr Abdoul Fatah Cissé, s’est penché sur  les grandes innovations apportées, dans le cadre de l’organisation du Hadj par les autorités Saoudiennes, car depuis  lors du Hadj 2023, des consignes faisant état de grands changements ont  été annoncés, comme par exemple le changement au niveau du chronogramme  qui  commence du 16 septembre 2023 et s’achève le 24 mars 2024.

Il a par ailleurs souligné  que le Hadj 2023 a généré dans les caisses de l’Etat malien plus de 2 milliards de FCFA à travers les agences privées et la Maison du Hadj.

Au nom du Haut Conseil Islamique du Mali Dr Ousmane S Traoré, a invité les pèlerins maliens à se conformer aux délais indiqués par les autorités Saoudienne et de continuer avec la sensibilisation  des pèlerins au niveau des mosquées dans les sermons.

Pour sa part, la porte-parole des agences de voyages  Mme Cissé Fatimata Kouyaté, a invitée les promoteurs des agences de voyages  de tout mettre en œuvre quant au respect du délai et des consignes

 

Mohamed kanouté

Source : Mali24.

Plus besoin d’attendre le mois de ramadan pour commencer les préparatifs du pèlerinage. L’Arabie Saoudite a apporté des changements et a déjà donné le ton des formalités pour le Hadjj. Celles-ci s’étendent du 16 septembre 2023 au 29 avril 2024.

Désormais les organisateurs et les pèlerins devront se lever tôt pour l’accomplissement du cinquième pilier de l’islam. Et pour cause, selon L’Observateur, rapporté par seneweb, l’Arabie saoudite a décidé de réajuster le calendrier d’accomplissement des formalités pour le Hajj. Pour l’édition 2024, celui-ci s’étend du 16 septembre dernier au 29 avril prochain.

Auparavant, dans plusieurs pays d’Afrique sud saharien, on avait l’habitude d’attendre le mois de Ramadan pour commencer les opérations et l’organisation du voyage.

En plus de l’aménagement du calendrier des procédures, l’Arabie saoudite a revu le mode d’attribution des places aux délégations des pays pour le passage à l’étape de Mouna-Arafat, réputée « difficile ». «Avant, les places étaient attribuées selon les zones de départ des pèlerins : Afrique noire, Afrique arabe, Europe… Mais cette fois-ci, les premiers pays à terminer leurs formalités auront les meilleures places. C’est une manière d’inciter les pays à terminer leurs opérations le plus tôt possible, parce que plus souvent, c’est à l’étape de Mouna-Arafat que les pèlerins ont des difficultés avec des places insuffisantes et exigües, une restauration qui laisse à désirer…».

Le ministère est intervenu en révélant plusieurs points liés au culinaire que pèlerins doivent respecter afin de protéger leur santé.

Il n’est pas nécessaire d’emporter avec eux de la nourriture en provenance de leur pays, a noté le ministère.

Il a confirmé que le pèlerin bénéficiera de nombreuses options de restaurants autour de la Grande Mosquée de La Mecque, adaptés aux goûts des différentes nationalités musulmanes.

Le ministère a également souligné l’importance d’examiner les étiquettes des aliments en conserve et de s’assurer de leur contenu et de leur date de péremption.

Quant à la santé des pèlerins, qui les aidera à accomplir les rituels avec confort et facilité, il est nécessaire et important d’assurer la régularité des repas principaux pour leur donner de la force et éviter la fatigue.

Les pèlerins doivent éviter les aliments auxquels ils n’étaient pas habitués auparavant, a déclaré le ministère, soulignant la nécessité de boire suffisamment d’eau et de rester hydraté pour éviter la déshydratation.

Il est également important de maintenir une hygiène personnelle, en s’assurant de se laver les mains avant et après avoir mangé par exemple.

Source : Saudigazette.com.sa

À l’approche du Hajj 2024, les autorités saoudiennes rappellent l’obligation des vaccins contre le Covid-19 et la méningite, soulignant cependant que les détails précis et les éventuels ajustements sont en attente de confirmation. Cette année marquera encore une fois un revirement depuis 2020, avec un retour à la normale en termes de nombre de pèlerins pour la seconde année consécutive.

Il est essentiel de souligner que les conditions liées au Hajj évoluent chaque année. Ces informations sont préliminaires, et en attente de confirmation. Les dernières mises à jour seront publiées sur hajjmali.com dès confirmation par les autorités compétentes.

hajjmali.com restera votre source fiable pour les dernières informations confirmées par les autorités saoudiennes. Restez connectés pour les mises à jour afin d’assurer des préparatifs en toute sérénité et conformes aux exigences officielles.

Si comme la majorité des pèlerins vous partez pour un pèlerinage de Tamattou’ (ou en Qiran), vous allez devoir sacrifier un mouton (Hady) pour valider vos rites du Hajj, un sacrifice par pèlerin (si vous êtes en couple, il y aura donc 2 sacrifices à prévoir)

Pour cela plusieurs possibilités s’offrent à vous.

#1 Les points de vente spécial Hady

Il y en a à peu près partout à la Mecque, il s’agit de kiosques (comme sur la photo ci-dessous) où vous pouvez acheter votre mouton pour le Hady (sacrifice pour la validation des rites du Hajj), ou un mouton en tant que compensation d’un manquement dans le déroulement de votre pèlerinage (Fidya) …

Vous recevrez en échange un ticket qui prouve que votre “mouton” sera bien sacrifié en temps voulu. Cela coûte dans les 530 ryals.

L’avantage de cette manip est que vous n’aurez aucune difficulté à trouver ces “kiosques” tellement il y en a autour du Haram.

Les 2 inconvénients que je lui trouve est que le sacrifice n’est pas nominatif (un tel fils d’un tel ou une telle fille d’un tel) et que ces quantités de viande vont être mises sous conserve et expédiées ailleurs dans le monde (alors qu’initialement ces viandes doivent profiter aux pauvres de Makkah).

Du coup, j’en arrive à la 2ème option 

#2 Les associations qui s’occupent du Hady

Cette option permet de résoudre les 2 inconvénients de l’option 1 

Les sacrifices sont faits au nom de chacun (étant donné que ce n’est pas l’usine ^^) et en plus de cela, la viande est distribuée “fraîche” aux personnes démunies de la Mecque).

Parce qu’il faut un inconvénient, je dirais la difficulté à entrer en contact avec l’une d’entre elles. Renseignez vous auprès des employés d’hôtels, vos responsables de voyage …

Cela vous coûtera dans les 480 ryals.

#3 Les éleveurs eux mêmes

Eux mêmes distribuent la viande à des associations, vous assurent l’aspect nominatif des sacrifices, au final cela revient quasiment à l’option 2 avec le même inconvénient.

Cela vous coûtera dans les 400/450 ryals.

#4 Sacrifier soi même son mouton

Je ne savais même pas que c’était possible avant qu’un frère ne m’en parle cette année lol.

L’idée est de voir avec l’un des employés de l’hôtel (ou une autre personne locale), acheter son mouton, le faire venir dans une maison (ou la terrasse de votre résidence lorsque cela est possible) et sacrifier vous mêmes votre mouton (dès votre arrivée à Makkah, depuis Mina, le jour de l’aïd).

Des frères l’ont fait, c’est que c’est faisable, mais je la trouve très contraignante cette option, cela suppose que l’on vienne rapidement à Makkah le matin de l’aïd, quid du fajr à Al Mach’ar al Haram ? quid du tawaf ifada ? quid du retour à Mina le soir ? Une personne seule ou 2/3 personnes je pense que c’est faisable, mais au delà cela deviendra vraiment compliqué.

Voilà les options qui s’offrent à nous en matière de sacrifice lorsque l’on va au Hajj 

Plusieurs centaines de milliers de pèlerins ont rejoint, mardi 27 juin, le Mont Arafat, pour la deuxième étape du pèlerinage à La Mecque. À une vingtaine de kilomètres au sud est de la ville sainte de l’islam, cette colline rocailleuse marque le temps le plus important du hadj. Également appelé le mont de la miséricorde, le Mont Arafat est le lieu où le prophète de l’islam aurait prononcé son dernier sermon, le khutbat al-wada’, lors du pèlerinage de l’adieu en 632, peu de temps avant sa mort. Il y aurait énoncé les principes fondateurs de la religion, dont celui du pèlerinage, l’un des cinq piliers de l’islam, obligatoire au moins une fois dans leur vie pour tous les croyants en ayant les moyens. Dans le calendrier lunaire islamique, le jour de cette étape est aussi baptisé le jour Arafat, en référence au mont. Ce lieu est mentionné dans le Coran, dans la sourate 2 du verset 198. Selon le livre sacré de l’islam, cette colline de granite est également le lieu où Adam et Ève se seraient retrouvés après leur expulsion du paradis. Après une première étape à La Mecque, les pèlerins ont passé mardi la journée au Mont Arafat pour prier, réciter le Coran et demander pardon. Bien que le hadj se déroule cette année en plein été, dans l’une des régions les plus chaudes au monde, le port du chapeau reste interdit pour les hommes. Il y faisait 48 degrés selon le département de météorologie du royaume. Des vaporisateurs géants ont été installés autour du mont pour permettre aux pèlerins de se rafraîchir, tandis que de nombreux camions assuraient la distribution gratuite d’eau fraîche et de repas. Une fois le soleil couché, les pèlerins se dirigeront vers Mouzdalifa, à mi-chemin entre Mina et le Mont Arafat, pour y passer la nuit en plein air. Mercredi, les fidèles procéderont à la lapidation symbolique de Satan, en jetant des pierres sur une grande stèle symbolisant le diable dans la vallée de Mina. Ils retourneront ensuite à La Mecque pour une dernière circumambulation de la Kaaba, qui symbolise la demeure d’Abraham et vers laquelle les musulmans du monde entier se tournent pour prier.

Les faits Mercredi 28 juin a lieu le rituel de la lapidation de Satan par les centaines de pèlerins rassemblés à La Mecque pour accomplir le hadj, un des cinq piliers de l’islam. Ce grand pèlerinage musulman annuel est composé de plusieurs rites codifiés, conditions sine qua non de sa validité. Le rituel de la lapidation de Satan, l’un des derniers du hadj, le grand pèlerinage annuel musulman, se tient mercredi 28 juin à La Mecque en Arabie saoudite. Le hadj, l’un des cinq piliers de l’islam, rassemble chaque année des centaines de milliers de pèlerins. Il doit être entrepris par tout musulman au moins une fois dans sa vie s’il en a les moyens. Il est composé de plusieurs rituels codifiés, étalés sur plusieurs jours et nécessaires pour que le hadj soit reconnu valide. Les piliers Le hadj repose sur quatre étapes indispensables. La première étape est l’ihram, ou sacralisation, avant de pénétrer dans les lieux saints. Les pèlerins expriment alors leur intention d’accomplir le hadj. Les hommes endossent un pagne composé d’un seul morceau d’étoffe et chaussent des sandales. Les femmes se découvrent le visage et les mains. Une formule numérique complète : l’actu en illimité, le journal et L’Hebdo sur le site, les apps et les newsletters. Une fois sur place, les pèlerins doivent effectuer le tawâf, les sept tours rituels autour de la Kaaba, le cube revêtu de noir vers lequel les musulmans se tournent pour prier, et qui aurait été, selon le Coran, construit par Abraham. Cette circumambulation s’effectue dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Ensuite, le pèlerin accomplit la sa’y, une procession entre deux collines proches du sanctuaire, Safâ et Marwâ. Il doit faire sept fois le trajet pour répéter le périple de Hajira (Agar dans la Bible), mère d’Ismaël, qui court entre les deux collines à la recherche d’eau. N’en trouvant pas, elle prie Dieu qui fait jaillir de l’eau hors du sol, raconte le Coran. Les pèlerins doivent boire à ce puits nommé Zamzam. Enfin, le neuvième jour de dhou al-hijja, le mois du hadj, les pèlerins se rendent au mont Arafat ou mont de la miséricorde. Au pied du lieu où le prophète Mohammed a prononcé son dernier prêche, la khoutbat al-wada’, en 632, les pèlerins prient, récitent le Coran, invoquent Dieu et Lui demandent son pardon. C’est le moment clé du hadj. La lapidation de Satan Outre ces piliers du hadj, d’autres rituels sont conseillés. C’est le cas de la lapidation de Satan à Minâ, une grande vallée aride voisine de La Mecque. Après avoir dormi et ramassé des pierres dans la plaine de Mouzdalifa, les pèlerins doivent en jeter sept sur trois stèles symbolisant Satan pour prouver sa renonciation au mal. Ce rituel ayant viré plusieurs fois au drame par le passé et provoqué la mort de milliers de personnes, une structure en béton a été construite avec des couloirs et des ponts pour faciliter les déplacements et les jets de pierres. Ce rituel coïncide avec l’Aïd el-Adha, qui commémore, dans la tradition musulmane, le sacrifice qu’a failli accomplir Ibrahim en voulant immoler son fils, avant que l’ange Gabriel ne lui propose in extremis de tuer un mouton à sa place, selon la tradition. De retour à La Mecque, les fidèles accomplissent à nouveau les sept circumambulations autour de la Kaaba en guise de rituel d’adieu et de fin du pèlerinage.